Près de 4 millions de données personnelles et bancaires extraites du fichier des intérimaires d’Adecco, 76 000 victimes de prélèvements ou de tentatives de prélèvements, plus de 5 500 parties civiles déclarées.

Les chiffres du procès qui s’est ouvert depuis le 16 juin au tribunal correctionnel de Lyon donnent le tournis. Un procès hors norme, hors cadre, un procès de référence, ont souligné les avocats des victimes dont une partie a plaidé vendredi et lundi. D’elles, il a été question pendant l’audience même si elles n’assistaient pas aux débats au palais de justice (1).

« Un détail numérique »

Pour les quatorze prévenus, elles « n’étaient que des lignes et des chiffres » sur leur écran, « un détail…