L’accès à l’Autoroute est aisé, la voie ferrée n’est pas loin et on a un aéroport à portée de main. Vivre dans une métropole a des avantages mais peut aussi présenter des inconvénients. Parmi eux, l’exposition aux bruits générés par ces diverses activités de transport.

TPM qui a la compétence « lutte contre les nuisances sonores  » vient de publier une mise à jour de sa « Cartographies de Bruit Stratégiques 2022-2027  » et doit désormais rédiger son « Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement « .

Une étape qui passe par la consultation du public. Depuis le 10 juin et jusqu’au 10 août, la cartographie est en ligne sur le site de TPM (ou consultable à l’hôtel de la Métropole) et les observations sont recueillies par sondage anonyme sur internet (https://arcg.is/0u9PKz0), sur le recueil de propositions ouvert à l’hôtel de Métropole ou par courrier libre.

Le jour et la nuit

Dans sa synthèse, le bureau d’études Acoustb, qui a dessiné la carte des nuisances routières estime que « plus de 90% de la population de la Métropole vit dans un environnement calme. »

Moins chanceux, « 1,2% des habitants, soit environ 5.400 personnes, résident dans des zones où le bruit dépasse les 68 dB (A) ».

Le rapport précise que qu’un « établissement de santé et trois établissements d’éducation se trouvent dans une zone où le bruit excède 68 dB (A). »

Une fois le soleil couché, une autre carte apparaît. Le rapport note en effet que « 93% de la population dort dans un environnement calme, tandis qu’environ 0,3% se trouve dans des zones où le niveau de bruit nocturne (LN) dépasse 62 dB (A). « 

D’après les calculs des spécialistes, près de 10.000 habitants de l’agglomération sont impactés au niveau de leur santé par le bruit routier. Elle estime que près de 2000 personnes doivent connaître des troubles du sommeil et 8.000 une « forte gêne ».

Le chemin de fer nous perturbe globalement moins. « Le bruit émis par les infrastructures ferroviaires affecte moins de 2% de la population de TPM (…) . Une centaine de personnes résident dans une zone où le niveau sonore dépasse 73 dB (A). »

Précisons que ces donnés ne prennent pas du tout en compte les bruits à « caractère fluctuant, ni ceux des activités domestiques, du voisinage et de proximité (comme les aboiements, les bruits émis par les véhicules d’urgence, les bars, les terrasses, les lieux diffusant de la musique amplifiée ou les terrains militaires) ».


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