50 kg de résine, 7 kg d’herbe de cannabis, 2 kg de cocaïne, 34 000 € en numéraire, 9 armes à feu, 350 paquets de cigarettes et 131 paquets de tabac à rouler et 11 véhicules… Et huit personnes incarcérées durant le temps de l’enquête… C’est une belle enquête que viennent de boucler les gendarmes de la compagnie de Rennes.

Tout commence en août 2024. À cette époque, la Brigade de Recherches (BR) de la compagnie de gendarmerie départementale de Rennes ouvre une enquête préliminaire pour trafic de stupéfiants. Les investigations mettent à jour une organisation structurée à l’origine d’un trafic particulièrement actif et solidement implanté, avec des approvisionnements réguliers et conséquents.

50 à 80 transactions par jour aux Gayeulles

Les figures centrales du réseau résident dans un rayon de 20 minutes autour de Rennes, principalement en zone gendarmerie. Les points de stockage (« nourrices ») et de revente se concentrent dans le quartier de Maurepas, notamment aux Gayeulles où l’activité du point de vente est estimée entre 50 et 80 transactions quotidiennes.

Face à l’ampleur du trafic, le 2 mai, le parquet décide de l’ouverture d’une information judiciaire. Un juge d’instruction saisit le Groupe d’Intervention Régional (GIR) de Rennes en addition de la BR de Rennes.

9 armes à feu ont été retrouvées durant les perquisitions.9 armes à feu ont été retrouvées durant les perquisitions. (Photo Gendarmerie nationale)

Mardi 17 juin, une opération de grande ampleur est déclenchée par la compagnie de gendarmerie départementale de Rennes avec l’appui de nombreux moyens des groupements de gendarmerie d’Ille-et-Vilaine, de Maine-et-Loire et de Vendée et de la région de gendarmerie de Bretagne. 116 militaires de la gendarmerie ont été mobilisés.

15 individus ont été interpellés dont 11 placés en garde à vue. Les perquisitions ont permis la saisie de 50 kg de résine, 7 kg d’herbe de cannabis, 2 kg de cocaïne, environ 34 000 € en numéraire, 9 armes à feu, 350 paquets de cigarettes et 131 paquets de tabac à rouler, 11 véhicules ont également été saisis.

Détention provisoire

Présentés à un juge d’instruction les 19 et 20 juin, huit des personnes gardées à vue, toutes connues de la justice, et jouant des rôles d’organisateurs du réseau, de gestionnaire de point de deal ou encore de « nourrice », ont été mis en examen et placés en détention provisoire conformément aux réquisitions du parquet.

Un homme et une femme, tous deux ayant tenu le rôle de « nourrice », ont été placés sous

Contrôle judiciaire. Une garde à vue a été levée sans poursuite. Les investigations se poursuivent.