Par

Lisa Rodrigues

Publié le

24 juin 2025 à 11h29

Drôle de rencontre pour les habitants d’un immeuble au croisement de l’avenue Rochambeau et du cours de la Libération à Grenoble, samedi 21 juin, le soir de la Fête de la musique.

Dans la cour du bâtiment, un « serpent tricolore » d’environ 1m20, profitait de l’extérieur. C’est une des locataires qui, ne semblant pas avoir peur du reptile, a réussi à le mettre à l’abri dans un carton pour le prendre en photo et lancer un appel sur Pet Alert 38.

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« C’est un serpent très timide »

Le serpent, un python royal, a été pris en charge par le refuge des Écailles, spécialisé dans la prise en charge des reptiles et amphibiens sur la région grenobloise. Son propriétaire – qui aurait récupéré l’animal auprès d’une tierce personne ne pouvant pas s’en occuper – s’est manifesté le lundi matin.

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« A priori, il a mal refermé les portes » du vivarium et le reptile en a donc profité pour faire une petite sortie, explique à la rédaction Jean-Laurent Lazzarotto, président du refuge.

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Il salue la réactivité de la personne qui a mis à l’abri le python et les a appelés. « Le regius [nom latin du python royal, NDLR] est un serpent très timide, rassure le bénévole. Si on reste calme, il n’y a pas de risques particuliers. Sauf s’il a faim et qu’on sent la souris ! »

L’animal va être pucé

S’il ne faut pas d’autorisation particulière pour posséder un spécimen chez soi, le serpent doit, en revanche, être pucé. Ce qui n’est pas le cas de notre serpent fugueur. « On a convenu avec le propriétaire, qui ne savait pas qu’il n’était pas pucé, qu’on allait garder son serpent une ou deux semaines » le temps de faire le nécessaire, indique Jean-Laurent Lazzarotto.

Ce n’est pas la première fois que le refuge des Écailles récupère un serpent domestique. « On a déjà récupéré des boas et encore récemment des couleuvres qui étaient dans une boîte jetée à la poubelle… Sûrement quelqu’un qui voulait s’en débarrasser. »

Les bons gestes à avoir

Les bénévoles travaillent également en collaboration avec le SDIS 38. « S’ils se retrouvent face à des animaux de la faune française, ils les relâchent. » S’ils sont issus de la faune exotique, le refuge peut alors intervenir.

Si jamais vous vous retrouvez face à un serpent qui vous semble non autochtone, le mieux est donc de prévenir les secours et de rester calme. « Et il faut prendre des photos nettes de tout le serpent, y compris la tête » de loin pour ne pas l’effrayer, pour aider à identifier l’espèce, ajoute Jean-Laurent Lazzarotto.

Vous pouvez aussi contacter « SOS Serpents » si un reptile se retrouve chez vous. Ils pourront vous indiquer les bons gestes à adopter et, au besoin, se rendre sur place pour le faire sortir.

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