C’est un individu « charmant ». Qui s’est fait connaître quinze jours plus tôt pour des violences avec arme : il avait forcé un mineur à vendre des stupéfiants. Cette fois, Fahmi (prénom d’emprunt) a été surpris par la BAC en pleine transaction. Il revendait médicaments psychotropes et cannabis place Fourneyron à Saint-Étienne.

Au commissariat, après son interpellation, l’affaire s’est corsée. Coups de tête dans le mur, résistance au menottage, insultes. Et menaces, avec un surprenant « Poutine va vous tuer » quand les policiers ont voulu l’extraire de sa cellule.

Le vendeur de prégabaline, également surnommée la « drogue du pauvre », a été condamné à six mois de prison ferme, « au regard des multiples violences commises » a précisé le juge.

Absent au procès, Fahmi avait prétendu « devoir prendre ces médicaments suite à des blessures subies en Algérie ». Les policiers ont réalisé une enquête poussée, il n’existe aucune trace de ce type de soins dans le dossier médical de l’intéressé.