DÉCRYPTAGE – L’Assurance-maladie propose de limiter la durée maximale de prescription d’un arrêt de travail, afin d’endiguer la hausse du coût des indemnités journalières.

Les arrêts de travail sont de plus en plus nombreux et coûtent de plus en plus cher. Le montant total des indemnités journalières (IJ) pour maladie (lesquelles représentent la moitié du salaire d’un employé en arrêt) a augmenté de 28,9 % entre 2010 et 2019 puis de 27,9 % entre 2019 et 2023, selon les chiffres de la Caisse nationale d’assurance-maladie (Cnam). Une forte augmentation des montants indemnisés qui se répercute directement sur les comptes de l’Assurance-maladie, chargée du versement de ces IJ. Une hausse continue et conséquente, que la Cnam veut à tout prix endiguer.

Dans le cadre de la présentation de son rapport annuel « Charges et produits » – la pièce maîtresse des discussions à venir sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2026 – l’Assurance-maladie envisage une mesure forte pour « lutter contre l’absentéisme de courte durée », en encadrant davantage la prescription des arrêts de travail. La Cnam propose de « rendre les motifs d’arrêt obligatoires »

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Le Figaro

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