LyonMag nous apprend qu’en partenariat avec le Syndicat Intercommunal des Technologies de l’Information pour les Villes (SITIV) et la Métropole de Lyon, la municipalité a conçu la suite Territoires Numériques Ouverts. Il s’agit d’une solution maison qui permet notamment de faire des visioconférences sans dépendre d’outils externes.
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Pour sa « souverainté numérique », Lyon quitte Microsoft
« Nous sommes fiers d’inscrire la Ville de Lyon dans une trajectoire de souveraineté numérique, dont l’élection de Donald Trump a rappelé l’importance. Malgré les difficultés, nous démontrons que de tels projets sont réalisables. Nous souhaitons ainsi protéger les données des habitants et habitantes et favoriser l’économie locale », déclare Bertrand Maes, adjoint au maire chargé de la politique numérique.
Lyon questionne sa dépendance aux géants technologiques américains alors que le contexte géopolitique est tendu entre l’Europe et les États-Unis depuis l’élection de Donald Trump.
Se tourner vers des logiciels libres a plusieurs avantages : maîtrise des coûts, transparence du code source, absence de licences propriétaires et possibilité de modifications selon les besoins spécifiques de la collectivité.
Lyon souligne aussi que ce choix permet de prolonger la durée de vie de l’équipement informatique et de réduire l’empreinte carbone.
Lyon cherche à gagner en autonomie numérique tout en donnant l’exemple à d’autres collectivités territoriales françaises. La municipalité montre qu’il existe une alternative crédible aux solutions propriétaires pour les administrations publiques.
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