On prend les mêmes et on recommence. L’aventure se poursuit entre le collectif citoyen Ozon-l’eau-Saine et le professeur canadien spécialiste des micropolluants Sébastien Sauvé.
Unis dans une volonté de renseigner la contamination aux Pfas et son ampleur dans l’agglomération lyonnaise, ils s’apprêtent à attaquer un troisième volet d’investigation dans ce sens.
Après des études sur l’eau puis les sols, le binôme s’attaque à un troisième volet en autant d’années : l’air.
Résultats espérés cet automne
« On veut réaliser entre 30 et 40 prélèvements et les envoyer d’ici le mois d’août au Canada, détaille Louis Delon, historique figure du collectif du sud de Lyon. Ils sont plus faciles à réaliser car il s’agit de prendre de la poussière. On en vise une dizaine autour de l’épicentre de la pollution à Pierre-Bénite et le reste sur les autres points cardinaux du département. On espère avoir une cartographie sur un territoire à peu près similaire à celle des sols ».
Pour rappel, dévoilée fin 2024, celle-ci s’étendait sur un périmètre d’une trentaine de kilomètres autour de la plateforme industrielle de Pierre-Bénite. Elle avait notamment permis d’identifier une signature chimique propre à Arkema dans les sols du département.
Ozon-l’eau-saine espère pouvoir dévoiler la carte de la contamination de l’air à l’automne.