Depuis le 10 juin, le 2e Symposium de la sculpture bat son plein dans le jardin du Bosquet d’Alès avec les professionnels et des étudiants marocains.
En dessous de la citadelle Vauban d’Alès, la poussière et les coups de ciseau sont au rendez-vous du 2e Symposium de la sculpture, sous la tutelle du sculpteur franco-égyptien Ali Salem qui gère une équipe d’artistes de la taille de pierre.
Le plaisir de sculpter et d’élaborer de nouvelles créations.
Midi Libre – ALEXIS BETHUNE
Ce dernier donne, de vive voix, quelques éléments sur la session en cours qui s’achèvera le 30 juin : « Au vu du succès de l’année dernière qui avait rassemblé une dizaine de sculpteurs issus de divers pays autour de la Méditerranée. C’est identique, cette année, mais avec la présence supplémentaire de six jeunes étudiants des Beaux-arts de Tétouan au Maroc. »
Le plaisir de sculpter et d’élaborer de nouvelles créations.
Midi Libre – ALEXIS BETHUNE
Un melting-pot de jeunes et de professionnels
Sur place, on a pu rencontrer Rim Moalla, professeure de sculpture à Sfax en Tunisie, en train de réaliser une œuvre qui restera à Alès : « Je crée une forme géométrique en utilisant l’hexagone comme module, avec différents niveaux de composition qui font miroiter la lumière. »
Le plaisir de sculpter et d’élaborer de nouvelles créations.
Midi Libre – ALEXIS BETHUNE
Un peu plus loin, Mohamed Bouaziz, un autre sculpteur tunisien, raconte : « J’ai déjà participé à plusieurs expositions collectives. En ce moment, je crée un personnage abstrait qui joue avec la lumière et annonce un autre monde. » Parmi les jeunes stagiaires de Tétouan, ces derniers, ravis d’être à Alès, jubilent au travers de cette expérience : « Nous avons fait avec Salem un workshop sur la sculpture de pierre pour nous familiariser avec les différentes techniques de ce métier. Vraiment passionnant. » Une nouvelle expérience à travers ce symposium où se mêlent diverses générations d’artistes du cercle méditerranéen.