Ce mercredi 25 juin, Christophe Coulon, vice-président en charge des mobilités, s’est rendu au technicentre SNCF d’Hellemmes (59) pour suivre l’avancement du programme OPTER, dit des “opérations mi-vie”, lancé par la Région Hauts-de-France avec SNCF Voyageurs.
Ce programme est un investissement massif au service des usagers, avec un objectif simple : garantir un matériel plus fiable, plus moderne et plus confortable, pour une mobilité du quotidien à la hauteur des attentes des habitants des Hauts-de-France. La visite du technicentre d’Hellemmes s’est tenue en marge du SIFER, le salon de l’industrie ferroviaire, qui réunit les grands acteurs du secteur.
150 rames rénovées, 100 % financées par la Région
La Région a voté en 2021 un engagement sans précédent : 590 millions d’euros pour remettre à neuf 70 rames TER2N NG et 80 rames AGC. Ces opérations dites « mi-vie » permettent de prolonger la durée d’exploitation du matériel roulant de 20 ans, tout en le mettant aux normes actuelles de confort, de sécurité et d’accessibilité.
Le site d’Hellemmes, l’un des plus innovants de France, a été choisi pour réaliser ces opérations, sous maîtrise d’œuvre de la filiale SNCF Masteris. La Région a exigé que les rénovations se fassent dans les Hauts-de-France, chaque fois que possible.
« Ces travaux se font chez nous, avec nos compétences industrielles et nos savoir-faire. C’est aussi une bonne nouvelle pour l’emploi local et pour notre souveraineté ferroviaire », a rappelé Christophe Coulon lors de la visite.
Un chantier au service de la transition écologique
Outre la modernisation du confort intérieur (sièges, éclairages, espaces vélos, etc.), ces opérations s’accompagnent également d’une remise à niveau des organes de sécurité, via un programme d’investissement complémentaire de 53,5 millions d’euros porté entre 2024 et 2026.
« Rénover plutôt que jeter, c’est aussi une démarche écologique. En prolongeant la vie des rames, nous évitons la construction de matériel neuf, tout en améliorant l’expérience voyageur. C’est gagnant-gagnant pour l’environnement et pour le service public », a précisé Stéphane Champion, directeur du technicentre.