Par

Laurène Fertin

Publié le

26 juin 2025 à 19h42

Quelques mois ont passé depuis la fermeture fin janvier du café dédié à la K-pop, Time Out Space, tenu par Judicaël et Sabrina. Dans la rue Poullain-Duparc, c’est l’effervescence derrière les grandes vitres, sous une chaleur caniculaire… « On essaie tant bien que mal de retirer les stickers », rit Maïlys, qui réhabilite les locaux vacants, aux côtés de son frère, Maxence.

Les petites pestes

Le duo a décidé de se lancer dans une aventure commune : celle d’ouvrir Les petites pestes. « Ça faisait un an qu’on cherchait un local », poursuit la jeune femme, « mais toutes les conditions n’étaient pas réunies. On voulait quelque chose de lumineux, pas trop cher, sans trop de travaux à réaliser et avec un bel emplacement ».

Bingo pour le 32, rue Poullain-Duparc, qui fera alors office de salon de thé, restaurant et animations d’ateliers.

Un trois en un en quelque sorte ! Il y aura de la petite restauration le midi : la carte proposera deux plats qui changeront tous les jours. La partie salon de thé permettra de déguster des thés, du café… tout en mangeant pâtisseries et gâteaux. Sans oublier les ateliers : on pourra découvrir de la broderie, du macramé ou encore de la peinture…

Maïlys

« On aime la bonne cuisine »

Tartes au citron meringuées, brownies au peanut butter, choux… Pour la partie salon de thé, Maxence mettra à contribution son expérience ; le jeune homme de 31 ans est boulanger, pâtissier et cuisinier de dessert de formation.

Pour la cuisine du midi, les influences seront nombreuses : indiennes, italiennes… Une sorte de reflet des voyages (culinaires) qu’a mené Maïlys, graphiste de formation, qui a touché à tout au cours de sa carrière : vendeuse en épicerie, bijouterie, boucherie (liste non exhaustive !). Une chose réunit en tout cas la fratrie : « la bonne cuisine. »

On est habitué à la bonne cuisine et on aime la bonne cuisine. On met un point d’honneur à travailler avec des producteurs locaux. Notre père a travaillé longtemps sur les marchés, on a gardé cette volonté du bien-manger.

Maïlys et Maxence

La preuve étant, la liste des fournisseurs avec qui Maxence et Maïlys vont travailler est déjà « bouclée depuis un an ».

« Un côté malicieux »

Pourquoi avoir choisi Les petites pestes ? « On voulait donner un petit côté malicieux », sourit Maïlys. « On n’est pas linéaire dans nos parcours, on est un peu insolents… Et puis sans doute que c’est une revanche pour ma professeure qui disait de moi que j’étais une petite peste ! ».

« Un lieu de vie »

D’ailleurs, pas question d’ouvrir une enseigne sans qu’elle ait une âme : Les petites pestes seront « un lieu de vie » où « chacun pourra se sentir chez soi, comme à la maison », soulignent frère et sœur.

Ici, la déco est encore en préparation, mais Maïlys qui a la « collectionnite aiguë » compte bien faire du lieu un « espace cocooning » : canapés, vaisselles, bibelots… Tout a été chiné par ses soins, avec goût.

J’adore les couleurs et j’ai une réelle appétence pour la décoration.

Maïlys

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Les petits plus

Les petites pestes pourront accueillir, à l’intérieur, une trentaine de couverts. Le petit plus : les deux compères ont obtenu une autorisation pour installer une terrasse où il fera bon de boire un petit verre.

On proposera des boissons chaudes, des boissons froides mais aussi de l’alcool (bières, cidres, vin…).

Maïlys

Il sera également possible de venir bruncher deux dimanches par mois.

À quand l’ouverture ? « Pour nos anniversaires respectifs ? », rient Maïlys et Maxence, nés respectivement les 17 et 19 juillet. Rendez-vous, en tout cas, mi-juillet, pour découvrir cette nouvelle adresse rennaise.

Les petites pestes au 32, rue Poullain-Duparc à Rennes, ouvert dès la mi-juillet du mardi au dimanche. Les réservations seront possibles en ligne.

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