« Rappelons tout d’abord que tous les grands projets sortis de terre pendant ce mandat ou qui vont l’être prochainement, ont été initiés et votés par la coalition lors du mandat précédent : le stade de la Meinau, l’extension et la rénovation du Palais de la musique et des congrès, le nouveau Parc des expositions, la médiathèque Frida Kahlo et le tram Ouest », énumère Jean-Luc Herzog reprenant au sujet du bilan de Pia Imbs qui ne briguera pas de nouveau mandat à la tête de l’Eurométropole.

Une « cassure » entre les 33 maires de l’Eurométropole

« À l’opposé, la Zone à faibles émissions (ZFE) avec ses excès, sous la pression du courant dur écologiste, présentée comme un succès, est un échec. Elles sont désormais remisées par les députés et sénateurs. Le tram Nord , et conjointement, la quasi-fermeture voulue des accès nord à Strasbourg, des accès transversaux nord et ouest vers Schiltigheim, sont un échec patent. Le bilan du développement des nouvelles zones d’activités est catastrophique. Et que dire des finances de l’EMS , devenues exsangues, avec un endettement excessif qui hypothéquera l’avenir », insiste le conseiller communautaire et maire de Niederhausbergen.

« Enfin, l’échec le plus important est la cassure opérée par Pia Imbs entre les 33 maires de l’Eurométropole en deux groupes distincts et opposés de 14 communes contre 19, ces dernières qui ont une lourde responsabilité, ayant toujours donné la petite majorité de 56 voix sur 99 pour faire passer toutes les délibérations controversées. Le bilan est donc bien moins édulcoré que celui présenté, pour ne pas dire négatif », conclut l’élu.