La procureure de la République de Paris a confirmé ce vendredi matin que 25 personnes avaient été recensées comme contaminées par la bactérie E. coli dans l’Aisne, alors que le pôle de santé publique du parquet de Paris est désormais chargé de l’enquête sur les intoxications à la viande.
Les patients « ont 11 mois pour la plus petite, et 71 ans pour la victime la plus âgée », a détaillé Laure Beccuau, expliquant l’effet retard par une période d’incubation est « de 10 à 15 jours, avec pour point de départ la (date de) consommation ».
Neuf personnes « ont développé un symptôme sévère » et, si la psychose s’est installée, il n’y a pas eu de nouveau décès depuis la mort de cette petite fille de 11 ans, Elise. « Vous me permettrez d’avoir une pensée pour ses parents et nous avons tout à fait conscience de l’angoisse dans laquelle se trouvent les autres familles », a ajouté la magistrate.
Selon Laure Beccuau, pour l’instant « l’enquête sanitaire » n’a pas révélé de fragilité particulière de la petite fille, qui pourrait expliquer son décès. Cette enquête « de santé publique » a été « enclenchée assez vite après que, le 12 juin, des personnes se présentent à l’hôpital avec des diarrhées importantes ». Des prélèvements ont été faits, analysés, et « on procède à un séquençage du génome de la bactérie, c’est-à-dire trouver l’empreinte digitale de la bactérie », a comparé la procureure de la République.
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« Au regard du nombre des victimes et de la technicité des investigations attendues, le parquet de Saint-Quentin s’est dessaisi le 25 juin pour le pôle de santé publique du parquet de Paris » de l’enquête sur les intoxications à la viande, annonçait la magistrate jeudi, dans un communiqué.