Elles ont perdu la vie dans une violente collision survenue jeudi matin près de Cannes (Alpes-Maritimes) alors qu’elles se rendaient au travail. Ambre et Clémence étaient deux infirmières, mères de famille toutes les deux. Leurs collègues, et l’hôpital où elles travaillaient leur rendent hommage.
Vers 6h40 jeudi matin, Ambre et Clémence, originaires du Var, se rendaient en covoiturage à leur travail, à l’hôpital privé Arnaud Tzanck de Mougins (Alpes-Maritimes). Elles ont été percutées de face par une autre voiture. Les deux infirmières sont décédées dans la collision.
Le conducteur de la voiture en cause, âgé d’une vingtaine d’années, est mort lui aussi. Selon le parquet de Grasse, cité par BFMTV, il avait consommé de l’alcool et était positif à la cocaïne. Son passager était en état d’urgence absolue jeudi.
« Je suis passée quelques instants après l’accident, les secours n’étaient pas encore sur place. Les dégâts étaient tellement impressionnants que cela m’a profondément affectée », écrit une internaute.
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ÉcouterUn « terrible accident de la route »
Ambre et Clémence, 33 et 34 ans, étaient infirmières en unité de surveillance continue de chirurgie de leur hôpital. Toutes deux étaient mères de famille et l’une d’elles venait de rentrer de congé maternité, selon un communiqué de leur hôpital qui déplore leur « décès brutal » dans un « terrible accident de la route ».
« Ambre et Clémence étaient pleinement engagées dans leur métier, reconnues pour leur humanité et leur professionnalisme. Leur disparition bouleverse profondément leurs collègues, l’ensemble de notre établissement et tous ceux qui ont eu la chance de les côtoyer, écrit la direction de l’hôpital. Nous pensons avec émotion à leurs familles et à leurs proches et leur adressons tout notre soutien ».
Un binôme surnommé « Tic et Tac »
« Clémence, une collègue qu’on ne peut pas oublier, de très bons souvenirs avec elle, une gentillesse, douce, attentionnée avec tout le monde », écrit une collègue sur les réseaux sociaux. Selon Nice-Matin, le « sacré binôme », amies au travail comme dans la vie, était surnommé « Tic et Tac » par ceux qui les croisaient à l’hôpital.
« Je garderai de vous votre douceur, vos sourires et votre bienveillance. Cette profonde gentillesse qui faisait de vous des soignantes, des collègues, des femmes merveilleuses », décrit une internaute. « C’était de très belles personnes, gentilles, souriantes et aimante », ajoute une soignante qui les avait croisées lorsqu’elle était étudiante.
« Votre implication dans la vie des patients n’est plus à prouver »
« J’ai eu l’honneur de travailler quelque temps dans ce service à vos côtés, où votre implication dans la vie des patients n’est plus à prouver. Vos enfants pourront être fiers de grandir en vous ayant comme exemple de vie et de résilience », estime un infirmier.
Une cagnotte créée par l’hôpital Arnaud Tzanck pour les proches des deux infirmières réunissait ce vendredi plus de 18 000 euros.