l’essentiel
Le championnat de France par équipes mid-amateurs messieurs de golf s’est déroulé du 19 au 22 juin derniers. Un week-end chargé pour les 11 salariés de l’Ecogolf de La Bastide-de-Sérou.
Les golfeurs amateurs s’entraînant à l’occasion du championnat de France par équipes mid-amateurs messieurs.
Dayde Bastien
L’Ecogolf de l’Ariège, à 20 minutes de Foix, est un site ambitieux en constante recherche de nouveaux défis, comme l’organisation d’une étape du championnat de France par équipes mid-amateurs messieurs, qui s’y est déroulée du 19 au 22 juin derniers. Riche de sa situation géographique, il est perdu dans les terres profondes de l’Ariège, un lieu unique pour pratiquer du golf et l’occasion de profiter d’un cadre dépaysant.
Des compétiteurs venus de tous les horizons
La grande centaine de golfeurs venus s’affronter à l’occasion du championnat de France par équipes mid-amateurs messieurs de 2e division, sont très heureux de l’Ecogolf. C’est notamment le cas de Christophe, golfeur depuis 20ans dans le club de Maison-Blanche, près de la frontière Suisse. Lui est émerveillé par le site : « C’est un très beau golf, technique et bien entretenu. On ne s’attendait pas à trouver un parcours de cette qualité ici ».
Malgré l’avant-dernière place au classement général de son équipe, Christophe semble enchanté de golfer en Ariège devant un paysage de carte postale.
Thomas Boulanger, lui, est golfeur depuis 14ans. Au club de Monte-Carlo depuis 6 ans, c’était sa première fois en Ariège et il en est ravi : « C’est un super parcours, dans un environnement magnifique. On est vraiment au calme ». Thomas sait de quoi il parle : il a fait partie de l’équipe de France de golf durant plusieurs années avant de finalement revenir dans le circuit amateur.
Avec cette expérience, il apporte une touche de talent supplémentaire à la compétition. Actuellement en première position, le club de Monte-Carlo ambitionne de remporter le championnat pour passer en 1re division amateur.
Le grand défi : l’innovation
Fortement impliqué dans la transition énergétique, le golf peut se réjouir d’avoir le label d’argent pour la biodiversité. Un atout majeur, d’autant plus que le responsable du site, Jean-Alain Rives, ambitionne plus : « On est éligible au label or. On fera ce qu’il faut l’année prochaine pour l’obtenir ».
Une petite cerise sur le gâteau comptant pour beaucoup, selon le président du golf, pour l’attractivité de son parcours : « Les personnes viennent pour ce label, c’est un gage de qualité certain. Les gens ont beau être habitués à jouer dans les meilleurs golfs de France, ils sont toujours impressionnés par le parcours ici ».
De l’eau et de l’herbe
La question de la consommation d’eau est impérieuse dans un sport connu pour être extrêmement consommateur : certains golfs peuvent en utiliser jusqu’à 220 000 mètres cubes par an. L’Ecogolf, lui, reste dans un objectif plus respectueux de la nature et de l’énergie. Avec 55 000 mètres cubes d’eau utilisé de manière annuelle sur 75 hectares de terrain, le golf fait très attention à sa consommation.
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Dayde Bastien
L’innovation dans la manière d’entretenir l’herbe est la clé pour un parcours d’un joli vert et en accord avec l’environnement : « Le matin, les jardiniers passent et précipitent la rosée, c’est-à-dire qu’ils viennent racler l’herbe pour faire tomber les gouttes d’eau. Ceci permet de nous faire économiser jusqu’à 5 000 mètres cubes d’eau sur un an ». Un système assurant une certaine pérennité au golf.
Car plus le temps passe, plus les réglementations liées à l’arrosement des parcours sont restrictives. Quand certains seront interdits d’utilisation d’eau, d’autres vont se voir attribuer un compteur avec une limite de consommation. Ceux-ci vont devoir faire des choix sur quelle partie du golf ils vont arroser. Les greens et les avants greens seront privilégiés, à l’instar du fairway, perdant au fil du temps de sa superbe.