S’il avait besoin d’un dernier signe du destin pour le convaincre d’y aller, Jean-Michel Aulas l’a probablement eu ce vendredi.
Comme en mars dernier, l’ancien président de l’OL a commandé un sondage pour les municipales 2026 à Lyon.
Et si trois mois en arrière, l’étude de Cluster17 le plaçait 2e derrière Grégory Doucet (22% pour le maire écologiste sortant, 17% pour JMA), celle réalisée par Toluna-Harris Interactive en fait le premier des candidats lyonnais.
Si l’élection municipale avait lieu ce dimanche, Jean-Michel Aulas, soutenu par Horizons, Renaissance, le MoDem et Les Républicains, arriverait en tête avec 36% des voix au premier tour. Il devancerait Grégory Doucet, soutenu par les Ecologistes, le PS et le PCF, qui obtiendrait 27% des voix.
Derrière, la députée LFI Anaïs Belouassa-Cherifi (qui n’est pas officiellement candidate ndlr) ferait 12% des voix, tout comme la députée RN Tiffany Joncour (qui ne sera pas candidate puisque le RN soutiendra le candidat UDR Alexandre Humbert Dupalais, non testé ndlr).
L’ancien maire Georges Képénékian et l’ancienne adjointe à la Culture Nathalie Perrin-Gilbert fermeraient la marche avec respectivement 7% et 6% des intentions de vote.
Au jeu jamais fiable des reports de voix, Grégory Doucet serait donc en ballotage favorable pour un second mandat, en partant du principe que les votes insoumis, de Georges Képénékian et de Nathalie Perrin-Gilbert lui reviendraient. A moins que JMA parvienne à recentrer sa campagne plutôt que de chasser trop à droite.
Le sondage (auprès de 1355 Lyonnais interrogés par téléphone ndlr) commandé par Holnest, la holding familiale des Aulas, devrait donc le conforter dans son choix probable d’être candidat. Reste à savoir quand JMA officialisera la chose. Il se murmure qu’après avoir prévu de le faire début juillet, il pourrait finalement repousser l’échéance à septembre pour ne pas trop coller à l’actualité problématique de l’Olympique Lyonnais, qui risque de l’éclabousser.