l’essentiel
À la poursuite du titre depuis 2015, année de leur dernier sacre, les cadets Alamercery du Stade Toulousain devront dominer Montpellier, en lever de rideau de la finale du Top 14, ce samedi, au Stade de France (17h30).

« La finale leur appartient, on va juste les accompagner. » François Bordes et Kamel Merini ne veulent pas en rajouter au moment d’aborder le dernier match de la saison, celui qui récompense chaque année le parcours des meilleurs cadets Alamercery (2e année), invités à évoluer en lever de rideau de la finale du Top 14, dans la prestigieuse enceinte du Stade de France.
Les deux entraîneurs de la formation toulousaine ont profité des deux semaines qui les séparaient de la finale pour « faire de la mise en confiance, prendre le temps de faire les choses car ce laps de temps après la demi-finale donne du confort pour bien préparer la finale. » Une finale que les cadets A du Stade ont atteinte après un parcours quasi parfait durant la saison (14 victoires, 1 nul, 1 défaite), suivi par des succès face à l’UBB en quart de finale puis contre le FC Grenoble en demie, un dernier adversaire qui avait privé le Stade Toulousain du titre il y a deux ans.

À lire aussi :
Cadets Alamercery : vainqueur de Grenoble, le Stade Toulousain va revoir le Stade de France

« Désacraliser le Stade de France »

« C’est un groupe méritant, nous sommes fiers d’eux », insiste Kamel Merini, le coach des avants, qui fait donc équipe avec François Bordes, chargé des lignes arrières. Un duo qui gère les cadets Alamercery avec une certaine réussite pour les avoir menés en finale à trois reprises ces quatre dernières saisons. Ne manque donc que le sacre. « Cette génération de 2009 a disputé l’an passé la finale en cadets Gaudermen (1re année) perdue face à l’USAP », souligne Kamel Merini qui n’a pas besoin d’en rajouter quant à l’envie de ses joueurs de faire mouche cette fois. Les coéquipiers de Louis Magne (neveu de l’ancien international Olivier Magne) vont donc croiser le fer avec une formation de Montpellier entraînée par l’ancien… Stadiste Louis Picamoles face à laquelle ils avaient disputé une rencontre amicale d’avant-saison perdue par les « rouge et noir ».

À lire aussi :
De Cazères au Stade Toulousain : l’ascension fulgurante de Quentin Andrieu, 16 ans, en finale du championnat de France cadets Alamercery

Dix mois plus tard, les Toulousains semblent en mesure d’inverser la tendance. Pour cela, il faudra faire fi du contexte, du lieu, de l’atmosphère. « On essaie de désacraliser le Stade de France, on leur dit que c’est un terrain comme un autre. Bien sûr, il y a l’arrivée en bus dans le sous-sol du stade, le long couloir qui mène au terrain, les tribunes qui ne seront toutefois pas remplies au coup d’envoi. Il faut gérer ça aussi », expliquent les coachs toulousains. Bien l’appréhender pour ensuite se jeter à corps perdu dans la bataille pour le titre…