Tout est parti d’une déclaration de Nathalie Perrin-Gilbert sur la situation actuelle de l’OL impliquant, selon elle, une responsabilité de Jean-Michel Aulas : « On paye aujourd’hui les erreurs du passé ».
Une charge à laquelle a répondu sur X le candidat pas encore déclaré, fustigeant « Madame Perrin-Gilbert » qui selon lui « tord les faits pour exister politiquement ». Dans sa réponse détaillée sur X -son bilan en tant que président du club de football, l’impact de la construction du stade, le palmarès -, il conclut son propos par « avant de parler d’âme, encore faut-il connaître l’histoire. Et avoir un minimum de respect pour le football lyonnais ».
Échanger sur l’OL et de l’avenir de la ville
Les choses auraient pu en rester là avec un échange sur le réseau social d’Elon Musk. Mais la politique peut aussi être concrète. Ce dimanche matin, la candidate DVG lance un défi à l’ancien président de l’OL et lui propose ce qui pourrait être un premier débat.
Dans un courrier qu’elle nous a adressé, elle ne manque pas de revenir sur les propos de son adversaire qui évoque son « besoin d’exister » : une remarque qu’elle juge « cocasse » de la part « d’un homme qui, depuis des mois, fait semblant d’hésiter à y aller en finançant, sans compter, la réalisation de sondages ».
Prête à parler « de football »
L’ex-adjointe à la culture entre également sur le terrain de football rappelant qu’elle est « née dans une famille passionnée de football, qui n’a pas raté un match à Gerland et qui faisait signer des autographes aux joueurs après l’entraînement ».
Et de conclure qu’elle est prête à parler dans un débat « de football », « des choix faits par l’ancien président de l’OL depuis 2008 », « des conditions de la construction du grand stade » et « surtout » de « notre ville et de la vision que nous avons pour elle ».
L’invitation est lancée.