On y vient en famille ou entre amis ; entre collègues, parfois. À vélo pour les plus courageux ; en tram si l’on aime les bains de foule ; en voiture si l’on ne craint pas les bouchons et (/ou) que l’on trimbale avec soi tout son attirail de camping. Les voisins allemands, eux, n’ont qu’à traverser la passerelle Mimram. Ce samedi soir, comme chaque dernier week-end de juin, le jardin des Deux-Rives accueille la Symphonie des arts et le formidable Orchestre philharmonique de Strasbourg, devenant ainsi le meilleur endroit pour fuir, le temps d’une parenthèse enchantée, un centre-ville caniculaire au point d’en devenir irrespirable. Sur l’écran brûlant du smartphone, les températures affichent 11 °C au-dessus des normales saisonnières. Tout va très bien, Madame la marquise…

Question d’organisation

Il est 19 h passées de peu quand les plus organisés commencent à déployer chaises de campings et couvertures au pied de la grande scène. Quelques-uns les ont devancés et trinquent à la santé de la…