Samedi soir, Wolfijazz avait convoqué les esprits et les corps. Avec la même intensité. Au flamboyant Tigran Hamasyan d’ouvrir la soirée et faire le lit d’un frisson durable. Silhouette fine, sourire mélancolique et regard intense, il s’installe au piano, silencieux comme s’il était encore en conversation avec les manuscrits anciens du Matenadaran. Et dès la première note, le public est happé.
Des mélodies arméniennes comme des filaments d’âme
Le prodige arménien ouvre, comme il le fait toujours malgré la singularité…