C’est une démarche nouvelle, qui vise à mesurer le ressenti émotionnel des habitants pour mieux s’en inspirer en amont des projets urbains. De Confluence à Guillotière, quel est l’intérêt de ces enquêtes ?

Ce lundi 30 juin, Lyon accueillera la première édition des Assises Internationales de la Ville Sensible.

Élus, architectes, promoteurs immobiliers : les professionnels de la ville seront au rendez-vous pour échanger sur une approche nouvelle, basée sur les cinq sens.

Mesurer le bien-être en partant du ressenti

Ce que l’on entend, ce que l’on voit, ce que l’on sent… Les enquêtes de SenCité questionnent aussi notre rapport aux autres, nos interactions sociales.

« On cherche à comprendre ce que ressentent les habitants quand ils sont dans leur quartier, pour aller au travail, au parc, à la crèche… Qu’est-ce que la ville leur renvoie ? Quelles sont leurs émotions, leur attachement à certains éléments ? », interroge Olivia Cuir, fondatrice de SenCité.

Ainsi, deux quartiers de Confluences ont été soumis à cette enquête de 75 questions, à travers un échantillon représentatif de la population. La même démarche est en cours à Guillotière.

Le quotient émotionnel ainsi mesuré est présente comme « un nouvel indicateur » pour penser la ville de demain.

Pour en savoir plus sur les Assises de la Ville Sensible, rendez-vous ici !