Interrogé par
l’Equipe,
l’ancien talonneur, Dimitri Szarzewski, s’est
confié sur le cas de notre pilier droit, Ben
Tameifuna :
« Ben peut enchaîner les tâches pendant 30
minutes, puis se régénérer rapidement sur le banc, et revenir pour
la fin sans perdre en efficacité. Ce n’est pas donné à tout le
monde, lui a la génétique pour ça. Par contre, si tu le fais jouer
une heure d’affilée, il aura moins d’impact à son retour […] C’est
une sécurité. Il peut se faire bousculer, parce que ce n’est pas un
surhomme, mais quand il va, toute l’équipe va […] Quand
Ben te fonce dessus, ça fait réfléchir. Et si ça
ne fait pas réfléchir, ça use. Parce que la première fois, ta
volonté est au paroxysme et tu lui plonges dans les jambes. Mais tu
y laisses des plumes pour les fois d’après ».
Il est aussi revenu sur les mêlées qu’il a disputé aux côtés du
colosse tongien, lorsqu’il portait le maillot du Racing 92 :
« En mêlée, j’avais l’habitude de prendre la liaison avec mon
pilier droit sous son aisselle droite. Mais avec
Ben, pas possible de faire le tour, il était trop
large. Alors je mettais ma main entre ses omoplates ».