Par
Raphaël Mahlmann
Publié le
30 juin 2025 à 11h52
La qualité de l’air s’est fortement dégradée dans les Hauts-de-France en lien avec les fortes chaleurs. L’indice de qualité de l’air est donc mauvais lundi 30 juin 2025 autour de Lille, Valenciennes et dans l’Oise, indique l’observatoire Atmo Hauts-de-France. Les concentrations resteront à des niveaux médiocres et la qualité de l’air sera dégradée sur le reste de la région. Mardi 1er juillet 2025, cette pollution risque de s’étendre à plus large partie des Hauts-de-France, notamment dans l’Aisne au niveau de Saint-Quentin, Laon et Soissons. On vous explique d’où vient cette pollution de l’air.
Pollution à l’ozone
Avec le fort ensoleillement et les températures élevées, l’ozone est le polluant en cause de cette dégradation de la qualité de l’air. L’ozone est un polluant secondaire, c’est-à-dire qu’il n’est pas directement rejeté dans l’air. Il se forme lorsqu’il rentre en contact avec d’autres polluants, comme le dioxyde d’azote, principalement émis par le trafic routier.
« Malgré les idées reçues, l’ozone peut autant être présent à la ville qu’à la campagne, avec des concentrations qui auront tendance à être plus élevées aux heures les plus chaudes de la journée », précise Atmo. À noter que pour le moment, on ne peut pas parler d’épisode de pollution tant que le seuil des 180 μg/m3 n’est pas dépassé.
Quel risque pour la santé ?
On distingue l’ozone stratosphérique (altitude de 10 à 60 km) qui forme la couche d’ozone protectrice contre les UV du soleil et l’ozone troposphérique (0 à 10 km). Ce dernier, plus agressif, peut pénétrer facilement jusqu’aux voies respiratoires les plus fines. Il provoque des toux, l’altération pulmonaire ainsi que des irritations oculaires. « Chez des enfants asthmatiques, la hausse des niveaux d’ozone peut provoquer une augmentation de la fréquence des crises d’asthme », précise le ministère de la Santé.
Pour les personnes vulnérables (nourrissons, femmes enceintes, personnes de plus de 65 ans, personnes asthmatiques etc.), il est recommandé de limiter les sorties et activités physiques en plein air. Pour le reste de la population, les activités habituelles peuvent être maintenues.
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