Dans un communiqué adressé au Progrès, le syndicat des retraités CFDT du Rhône affirme « qu’il faut aller plus loin dans les restrictions et trouver des alternatives à ces Pfas » avant d’en appeler à des démarches volontaristes de l’Etat et des industriels pour arrêter les rejets dans la nature de ses substances au sujet desquelles « les premières alertes ne datent pas d’hier ».
« Une responsabilité »
« Une responsabilité vis-à-vis de nos adhérents », précise le syndicat.
« Les citoyens ont besoin d’être mieux informés, mieux protégés, mieux indemnisés. Cela suppose des contrôles, analyses, enquêtes pour mesurer le degré de pollution dans l’air, l’eau, la terre, ainsi que des moyens pour les organismes chargés de ces opérations. Cela suppose aussi d’appliquer avec rigueur la loi pollueur-payeur lorsque les entreprises sont clairement identifiées comme responsables d’une pollution. Dans les autres cas, où l’intervention financière de l‘État est incontournable. Les collectivités et les agences départementales ne peuvent ni ne doivent assumer seules les conséquences de cette pollution. »