La Biterroise Louise Réau est, pour la seconde année consécutive, la meilleure golfeuse de sa convention aux États-Unis, à l’heure de disputer les Championnats d’Europe par équipes à partir de ce mardi 1er juillet à Chantilly.
Après deux années passées aux États-Unis, Louise Réau revient en France pour rejoindre l’équipe nationale afin de participer, dès mardi 1er juillet, aux Championnats d’Europe de golf par équipes. Que l’on ne se leurre pas, ce n’est qu’un bref passage, la jeune joueuse de 21 ans, repart dès le mois d’août vers une nouvelle université au Texas.
« J’ai souhaité prendre un niveau de jeu plus important, alors j’ai postulé dans quelques universités américaines qui pouvaient m’assurer la progression que je souhaite. Je viens de passer deux années avec l’université de Georgia Southern où j’ai énormément progressé. Et là, j’intègre une de celles du Texas qui est classée dans le top vingt national. C’est énorme », se réjouit Louise.
Petite cerise sur le gâteau et pour la seconde année consécutive, l’Héraultaise est classée première joueuse de la convention.
Seule Française de son équipe
« C’est une fierté. La marque de ma régularité tout le long de notre saison. Je suis même parvenue à être nommée joueuse de la semaine durant le tournoi de Nashville, sourit la Biterroise. J’étais vraiment très fière pour moi et pour mon équipe. Et en plus, nous sommes parvenues, avec mes coéquipières, à nous qualifier pour la première fois de l’histoire de cette université pour le championnat national de première division. C’est très important et très gratifiant. »
Louise l’assure, depuis deux ans, elle a énormément progressé dans ce sport qu’elle pratique depuis l’âge de sept ans. Maintenant, elle a hâte de se retrouver auprès de ses nouvelles coéquipières.
« Je serai la seule Française, la dernière vient de quitter cette université pour passer pro, détaille-t-elle. C’est une motivation de plus. Mais quoi qu’il en soit, tout est mis en œuvre autour du sportif pour que je réussisse. Là, j’ai signé pour deux années. Je ne m’interdis pas de rester une année de plus avant de faire des choix professionnels. C’est un très gros sacrifice pour moi et pour ma famille, mais les résultats sont présents et je peux aussi rejoindre mes camarades de l’équipe de France. C’est vraiment très intéressant. »