© Facebook Augustin Artigues – Augustin Artigues s’étonne de possibles sanctions prises à son encontre par Les Républicains.
« Gilles Artigues n’a plus d’ambition politique à Saint-Etienne », annonçait début juin Me André Buffard, avocat de l’ex-député centriste, en marge de l’annonce du renvoi en correctionnelle, en septembre, du maire de la ville Gaël Perdriau dans l’affaire dite de la sextape. C’était sans compter sur les ambitions de ses proches.
Mireille Artigues désignée cheffe de file de l’Alliance centriste à Albi
Tout d’abord, son épouse, Mireille Artigues, à Albi, la préfecture du département du Tarn où Gilles Artigues est depuis trois ans directeur diocésain de l’enseignement catholique. Le bureau du parti l’Alliance centriste, présidé par le sénateur du Tarn Philippe Folliot, vient d’investir cette quinquagénaire cheffe de file pour les élections municipales de mars 2026 dans cette ville de 50 000 habitants.
L’exclusion d’Augustin Artigues demandée par les Républicains de la Loire
Ce week-end, la fièvre pré-électorale a également gagné la Fédération de la Loire des Républicains, qui demande aux instances nationales « l’exclusion d’Augustin Artigues », le fils de l’élu stéphanois. Ce militant de 19 ans, réputé proche de Laurent Wauquiez, se déclare « surpris de la méthode employée » par sa famille politique.
Celle-ci lui reproche un post sur Facebook, intitulé « Il est urgent de nettoyer cette mairie au kärcher », agrémenté de photos d’élus municipaux de droite restés fidèles à Gaël Perdriau, dont « plusieurs s’apprêtent à retourner leur veste », selon Augustin Artigues.