L’entreprise californienne arguait aussi du fait que se limiter uniquement aux Etats-Unis n’était pas pertinent car, à l’échelle mondiale, les téléphones équipés du système d’exploitation Android (Samsung notamment) étaient sensiblement plus nombreux que les iPhone.
Mais le juge Julien Xavier Neals, juge fédéral de Newark (est) a, au contraire, estimé que le gouvernement américain avait fourni suffisamment d’éléments pour caractériser un monopole et une stratégie monopolistique.
Sa décision écarte le principal obstacle à la tenue d’un procès, dont la date n’a pas encore été fixée, mais qui ne devrait pas intervenir avant plusieurs années.
L’accusation reproche notamment au groupe technologique d’avoir freiné le développement d’applications et de services utilisables sur plusieurs supports, au-delà de l’écosystème Apple.
« Nous pensons que cette action n’est justifiée ni par la loi, ni par les faits, et nous allons continuer de nous y opposer fermement devant le tribunal », a réagi un porte-parole d’Apple auprès de l’AFP.
Après des décennies d’accalmie, les autorités américaines ont lancé, ces dernières années, un tir de barrage contre les géants de la tech pour remettre en cause ce qu’elles considèrent comme des distorsions de concurrence.