Vous avez manqué les infos de ce début de matinée ? On vous a concocté un récap pour vous aider à y voir plus clair et briller à la machine à café.

La France n’en a pas fini avec la chaleur. Ce mardi, ce sont même 16 départements qui sont en vigilance rouge canicule et ils vont le rester mercredi selon le dernier bulletin de Météo-France. Parmi eux tous les départements d’Île-de-France, mais aussi ceux de la région Centre (sauf l’Eure-et-Loir) ainsi que l’Aube, l’Yonne et la Vienne. Au niveau national, 68 départements restent en vigilance orange. Il faudra donc s’attendre à des minimales de 23-24 °C dans le Sud, et des maximales atteignant 36 °C, voire 41 °C dans les départements en vigilance rouge. Cette vague de chaleur intense, qui touche tout le sud de l’Europe, devrait être moins suffocante à partir de jeudi.

Le mercato à la tête du gouvernement voulu par la gauche ne devrait pas avoir lieu ce mardi. Le nom du locataire de Matignon restera très probablement le même à la fin de la journée. François Bayrou devrait en effet survivre à sa huitième motion de censure, déposée par le PS sur les retraites. Car le RN ne compte pas voter cette motion, lui ôtant toute chance d’atteindre les 289 voix nécessaires. Mais le Rassemblement national ne donne pas pour autant un blanc-seing au chef du gouvernement, il lui accorde seulement un sursis de quelques semaines pour voir « sa feuille de route ». La rentrée s’annonce donc houleuse pour le Premier ministre, qui devra naviguer entre les menaces de censure de la gauche et du RN pour trouver 40 milliards d’euros d’économies.

Les socialistes ont leur candidat pour les municipales à Paris. A 47 ans, Emmanuel Grégoire a été investi par le Parti socialiste avec 52,7 % des voix. Et il a d’ores et déjà promis de « réconcilier les Parisiens » avec une campagne « populaire, militante et joyeuse ». Mais le plus dur sera sûrement pour lui de réconcilier son camp. Ses relations avec Anne Hidalgo, dont il était le premier adjoint, se sont en effet fortement dégradées depuis 2022, au point que la maire refuse de le soutenir, mais il continue de louer leur collaboration passée en disant être « fier d’avoir transformé Paris » avec elle. Il devra ensuite se mesurer à droite à Rachida Dati, elle aussi désireuse de prendre la tête de la capitale.