l’essentiel
Moins de deux jours après le sacre des « rouge et noir » en Top 14, l’international écossais a directement basculé sur la tournée australienne, au sein du collectif des meilleurs joueurs du Royaume-Uni.
Une arrivée dans des circonstances pour le moins… inattendues. Moins de deux jours après son sacre en Top 14 avec le Stade Toulousain, Blair Kinghorn (ailier ou arrière à Toulouse) a basculé sans attendre avec un tout autre environnement : celui de la sélection des Lions britanniques, équipe qui regroupe les meilleurs joueurs d’Angleterre, d’Écosse, d’Irlande et du pays de Galles.
Le groupe dispute actuellement une tournée en Australie (10 matchs). Blair Kinghorn a rejoint ses coéquipiers avec un petit temps de retard, la sélection ayant déjà disputé deux rencontres contre l’Argentine (défaite 28-24) et Perth (victoire 54-7).
C’est ainsi que Blair Kinghorn a débarqué en pleine nuit, lundi 30 juin, dans le camp des Lions britanniques en Australie Le joueur écossais a eu l’honneur – ou plutôt la surprise – de réveiller brutalement son capitaine, Maro Itoje, lors de son arrivée à l’hôtel à Brisbane. Une scène qui ressemble à un épisode de comédie, comme l’aime la presse britannique qui la relaie largement.
Lorsqu’il entre dans la chambre d’hôtel, pensant y trouver un havre de paix après son vol épuisant, il tombe nez à nez avec Itoje, son capitaine, qui se trouve là… en train de dormir. « Je pensais qu’il n’y aurait personne dans la chambre. Je pose mes sacs et là, il se réveille, me serre la main et se rendort aussitôt. J’étais un peu gêné, je lui ai dit : ‘Oh pardon, tu dormais ?’ C’était assez drôle ! » raconte Kinghorn.
L’Écossais n’a pas eu beaucoup de répit après sa saison à Toulouse. Il revient d’une blessure au genou et se retrouve dans un camp des Lions déjà bien installé, huit jours après les autres. « L’environnement avec les Lions, c’est similaire à celui de Toulouse : la concurrence est intense, et chaque entraînement est une bataille. Mais c’est ce genre de pression qui me permet de m’améliorer », explique-t-il. En dépit de son retard, Kinghorn est bien décidé à rattraper le temps perdu et à montrer de quoi il est capable.
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Loin de s’arrêter aux anecdotes de son arrivée, l’ailier écossais révèle qu’il a déjà une grande expérience de l’adaptation dans des environnements compétitifs. « À Toulouse, la profondeur de l’effectif est telle qu’il faut constamment être au top. C’est ce qui fait la beauté du rugby de haut niveau », confie-t-il. Dans ce contexte de grande exigence, Kinghorn semble trouver ses repères et se préparer à apporter sa polyvalence aux Lions.