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Les grandes vacances, l’univers de la tech ne connaît pas. Les annonces se succèdent, chez Xiaomi (voir le Mix Flip 2) ou se profilent, chez Samsung (son Unpacked aura lieu le 9 juillet), Honor (le Magic V5 est attendu sous peu en Chine) ou OnePlus, qui tease l’arrivée de son Nord 5 dans les prochains jours. Nothing ajoute sa pierre à l’édifice avec une double annonce signalant des ambitions renouvelées. La marque signe son entrée dans l’univers du haut de gamme avec son casque à arceau Headphone (1), conçu en partenariat avec KEF et testé par Les Numériques, mais aussi dans celui du smartphone, avec son Phone (3). Et pour cause : la marque, deux ans après le Phone (2), la marque franchit allègrement le cap des 800 €.
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Le Phone (3), donc, couronne une gamme émaillée par le lancement des Phone (3a) et Phone (3a) Pro au printemps 2025, à des tarifs situés entre l’entrée et le milieu de gamme. Le fleuron de la série se veut quant à lui “un premier vrai flagship », selon les termes de Carl Pei, le cofondateur de la marque. Autant dire qu’il n’est plus simplement question de se faire connaître par un design original, mais qu’il est temps de s’imposer sur le plan purement technique.
Mais tout de même. C’est bien le design que l’on retient en premier lieu lorsque l’on considère le Phone (3). Nothing semble être arrivé à l’âge de raison, abandonnant son système de glyphes recouvrant une large part du dos de ses smartphones habituels ; les contraintes d’intégration semblent avoir eu raison de la marque, qui mise certes toujours sur ses codes habituels (le terminal est habillé d’un dos transparent, recouvert de Gorilla Glass Victus), mais relègue ses glyphes à une petite fenêtre située au dos de son smartphone. L’originalité est moindre : les plus fins connaisseurs du marché de la téléphonie penseront sans doute à l’AniMe Vision d’Asus (sur ses récents ROG Phone), qui repose très exactement sur le même principe.
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Presque un écran secondaire
Dans le détail, une petite fenêtre incluant 489 micro-Led et située dans le coin supérieur droit du smartphone est dévolue à l’affichage de diverses informations. Cette Glyph Matrix peut jouer les lampes torches en plus du traditionnel flash (un raccourci rapide permet de l’activer), mais aussi afficher l’heure, le niveau de batterie ou des mini-jeux.
Pour naviguer entre ses différentes options, il faut faire appel à la touche à retour haptique située au dos du smartphone, pas forcément identifiable d’ailleurs à la prise en main. Il demande un peu d’habitude pour se laisser appréhender, puisque l’appui court permet de faire défiler ses différentes fonctions, et l’appui long, de confirmer une action. Parmi les options les plus notables, on retient le “miroir” pour selfies : les guillemets s’imposent, puisque cette aide à la prise de vue affiche votre minois en épais pixels et autorisent un cadrage un peu aléatoire. Quoi qu’il en soit, les idées ne manquent pas, et Nothing annonce mettre à disposition des développeurs intéressés un SDK leur permettant de créer ce que bon leur semble.
Un volet photo enrichi
On n’en attendait pas moins du Phone (3), dans la mesure où le (3a) Pro, moins cher, en est pourvu : un téléobjectif s’invite sur le dernier-né de Nothing, là où le Phone (2) se contentait d’un double module (grand-angle et ultra grand-angle), portant son bloc photo à trois modules. Tous s’appuient sur des capteurs de 50 mégapixels, et le téléobjectif promet un grossissement 3x (équivalent 70 mm) ; nous attendrons de tester le smartphones dans des conditions un peu plus pertinentes qu’une salle de conférence (et, de préférence, avec un logiciel finalisé !) pour vous livrer un avis précis sur ce sujet. On note tout de même qu’outre son module supplémentaire, le Phone (3) gagne une capacité à filmer jusqu’en 4K à 60 i/s et à capturer de selfies à l’aide d’une caméra frontale de 50 mégapixels elle aussi. Ajoutons, dans la catégorie « fioritures », qu’un témoin lumineux rouge (heureusement désactivable) s’active lorsque l’on filme, pour apporter un peu de fantaisie au dos du smartphone.
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Tout cela se cache dans un boîtier de 160,6 x 75,59 x 8,99 mm pour 218 grammes, ce qui ne fait pas spécialement du smartphone un modèle de compacité. Il est plutôt lourd et épais, alors même que Nothing met en avant l’intégration d’une batterie au silicium-carbone, censée être synonyme d’allègement des appareils électroniques. Mais il gagne ce qui faisait défaut au Phone (2) : une certification d’étanchéité IP68 pour le moins bienvenue.
Le terminal cache un écran de 6,67 pouces Amoled affichant 1260 x 2800 pixels, et promettant un pic de luminosité de 4500 cd/m². Surtout, il intègre une puce Snapdragon 8s Gen 4, encore très récente et aperçue il y a quelques jours au sein du Poco F7 de Xiaomi, ici flanquée de 12 à 16 Go de mémoire vive. La promesse de puissance est là, de même que celle de fonctions intelligentes apportées par Nothing OS. La dernière mouture de l’interface maison de la marque met à profit l’Essential Space annoncé en début d’année, et gagne des fonctions telles que la recherche universelle au sein du smartphone, ou encore l’accès rapide à l’enregistreur audio.
Des mises à jour longue durée
Un “flagship” digne de ce nom ne saurait s’avancer sans une connectique riche. Il propose donc du Bluetooth 6.0, norme encore peu répandue sur le marché, mais aussi du wifi 7. Il est compatible avec la charge sans-fil à 15 W (65 W en filaire, soit 20 W de plus que le Phone (2)) et prend en charge les eSIM, ce qui manquait à son prédécesseur. Ajoutons que Nothing se met à jour, alors que la législation européenne vient de changer : la marque annonce cinq années de mises à jour logicielles et, dans le sillage de Google et Samsung, sept ans de correctifs de sécurité.
Ces efforts techniques, logiciels et design sont aussi synonymes d’un pari audacieux : pour une marque qui ne pèse, d’après ses propres mots, que 0,2 % du marché mondial de la téléphonie, il s’agit d’écouler en masse un Phone (3) facturé 849 € (12/256 Go) ou 949 € (16/512 Go). Il sera disponible en précommande à compter du 4 juillet sur le site de Nothing, et dans le commerce à partir du 15 juillet. Face à lui toutefois, on retrouve la plupart des flagships des marques concurrentes annoncés il y a quelques mois (OnePlus 13, Samsung Galaxy S25/S25+, Honor Magic 7 Pro, Google PIxel 9 Pro, etc.) dont le tarif a le plus souvent baissé : autant dire que la tâche ne sera pas simple pour la marque de Carl Pei.
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