Par
Anthony Soudani
Publié le
1 juil. 2025 à 18h11
La rédaction d’actu Lyon a révélé en exclusivité un sondage commandé par Jean-Michel Aulas, vendredi 27 juin. L’ex-président de l’OL, très certainement candidat aux municipales 2026 de Lyon, est donné en tête au premier tour devant Grégory Doucet, le maire sortant, dans ce sondage Harris Interactive/Toluna.
Une partie de ce sondage n’a pas été révélée, mais nous avons réussi à nous la procurer. Un autre scénario de premier tour a été testé avec cette fois-ci une liste Renaissance, parti d’Emmanuel Macron, menée par l’ancien député Thomas Rudigoz.
Aulas encore devant Doucet : pas besoin de la macronie ?
Jean-Michel Aulas, soutenu par Horizons, le MoDem et Les Républicains, obtient 34% des intentions de vote pour le 1er tour des élections municipales 2026 à Lyon. Il devance une nouvelle fois Grégory Doucet, le maire écologiste sortant soutenu par le Parti socialiste et le Parti communiste français dans ce scénario.
Le chef d’entreprise multimillionnaire pourrait-il se passer du parti présidentiel en perte de vitesse dans la capitale des Gaules ? C’est ce que laisse entendre ce sondage puisque Thomas Rudigoz, avec l’étiquette Renaissance, recueille seulement 8% des intentions de vote, derrière Anais Belouassa-Cherifi (LFI) à 10 % et Tiffany Joncour (RN) à 11%.
Jean-Michel Aulas en tête au premier tour dans le scénario d’une liste de la Macronie face à lui. (©Sondage Harris)Thomas Rudigoz prend ses distances avec Jean-Michel Aulas
Selon nos informations, après avoir ouvertement soutenu une candidature Aulas à la mairie de Lyon, Thomas Rudigoz, désigné chef de file Renaissance pour les municipales 2026, prend ses distances avec le chef d’entreprise.
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Thomas Rudigoz (Renaissance) pourrait ne pas soutenir Jean-Michel Aulas aux municipales. (©Théo Zulli/ Actu Lyon)
Il n’est notamment pas aligné avec la proposition de gratuité partielle des TCL proposée par l’ex-patron de l’OL. Dans la macronie, on s’étonne aussi que les propositions de campagne du camp Aulas ne sont pas discutées avec des partis potentiels soutiens au premier tour.
Aulas – Macronie : le mariage difficile ?
L’équipe de Jean-Michel Aulas a donc fait tester plusieurs scénarios dans ce sondage, dont celui avec une liste macroniste face à lui au premier tour. De quoi montrer le poids d’un Jean-Michel Aulas en tête sans le soutien du parti de Gabriel Attal ?
Depuis leur rendez-vous au printemps, les discussions n’auraient pas avancé entre les deux. Si les relations entre Aulas et le parti présidentiel n’aboutissent pas favorablement, Renaissance va-t-il dégainer sa propre liste ? « Dans tous les cas, on ne peut pas imaginer qu’un parti comme le nôtre disparaisse complètement de cette élection, c’est contraire à notre histoire », confie un cadre Renaissance.
Les coups de pression sont loin d’être terminés à huit mois du scrutin…
Avec Nicolas Zaugra
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