Publié le
13 avr. 2025 à 11h28
Il y voit un « geste politique et urbain ». Candidat à la mairie de Paris en 2026, Emmanuel Grégoire veut redéfinir le rôle et l’usage du boulevard périphérique. Parmi ses propositions, la dernière en date ne devrait pas manquer de susciter des réactions. Dans une tribune publiée sur le site du HuffPost, ce dimanche 13 avril 2025, le député socialiste et ex-premier adjoint à la maire de Paris suggère d’organiser le marathon de Paris autour de la capitale, sur les axes la séparant des départements limitrophes, en 2026.
Transformer le périphérique en boulevard métropolitain d’ici à 2035
La prochaine édition représente un marqueur symbolique dans l’histoire de cette course de 42,195 kilomètres. Elle fêtera ses 50 ans. Un âge quasiment équivalent au périphérique. Et pourtant, jamais les deux ne se sont unis. Favorable à une transformation de la ceinture en « un espace partagé, apaisé (et) végétalisé », Emmanuel Grégoire souhaite célébrer leurs noces pour « renverser les imaginaires ».
Dans ses projections, le député de la 7e circonscription plaide pour une traversée du périphérique « à pied, à vélo, en courant ». Une manière de se « réapproprier » l’espace dans un contexte peu reluisant. Car, nonobstant l’introduction de la voie réservée au covoiturage et l’abaissement de la vitesse à 50 km/h, le périphérique continue d’engendrer de la pollution. Et ce, même si la qualité de l’air s’est améliorée en Île-de-France au cours des deux dernières décennies.
De son côté, Emmanuel Grégoire veut aller plus loin en aménageant le périphérique comme un boulevard métropolitain d’ici à 2035. Une proposition qui s’ajoute à celles concernant les mobilités douces. Interrogé sur BFM Paris Île-de-France dans l’émission « Île-de-France Politiques », avec actu, il indiquait vouloir piétonniser 1 000 rues parisiennes.
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