Voilà les Pyrénées qui se profilent et avec elles, forcément, la haute montagne sur ce Tour de France. Cette fois, si ce n’est pas déjà le cas, les derniers masques tomberont parmi les favoris. Pour cette première étape en très haute altitude, le parcours se durcit surtout en fin d’étape, après un tranquille depuis Auch.

Ce n’est qu’au bout de 120 kilomètres qu’on attaquera la première véritable difficulté du jour, le col du Soulor (1ere catégorie), avant d’enchainer sur les Bordères (2e catégorie) puis de redescendre jusqu’au pied de la terrible montée finale d’Hautacam, premier col hors-catégorie de ce Tour de France. Empruntée la dernière fois en 2022, cette ascension avait alors vu Vingegaard remporter définitivement son duel avec Pogacar.

Auch > Hautacam, 180km, montagne

Départ fictif : 13h10, arrivée prévisionnelle : 17h32

Le profilL’œil de Thierry Gouvenou, directeur de course

« On est resté trois jours à Toulouse, on ne repart pas de très loin, à Auch, mais cette fois pour une étape bien plus compliquée. Là, c’est nos étapes traditionnelles des Pyrénées, où on part de la plaine, on va chercher le massif et puis on enchaîne des montées. Alors cette fois-ci, il y aura trois cols, il y a le Soulor du côté Ferrière qui est certainement le côté le plus dur, ensuite on a une petite nouveauté, c’est le col de Bordères qu’on n’a jamais abordé ces dernières années par ce côté-là. Il ne fait que 3 km, mais ça va casser la descente vers Argelès, et puis derrière, on a la montée finale de Hautacam, qu’on connaît très bien, qui fait toujours des bons dégâts. Donc ça va être la vraie grosse première arrivée au sommet. Il devrait commencer à y avoir quelques escarmouches entre les leaders. »