Après une journée de repos et un transport vers Toulouse, le peloton effectuera du Tour de France une grande boucle autour de la ville rose en guise de transition pour de nouvelles aventures en montagne. Rien d’insurmontable au programme, mais une fin d’étape rythmée, avec 4 côtes en 50 kilomètres, qui pourrait priver quelques sprinteurs d’une chance de gagner.

La Côte de Pech, petit mur de 800 à 12% (avec des passages à 20%), est sans doute placé un peu trop loin de l’arrivée (8 kilomètres) pour être réellement décisive mais a le potentiel pour faire des dégâts si des attaques franches y ont lieu. Une étape qui pourrait convenir à un groupe d’échappés.

Toulouse > Toulouse, 157km, plat

Départ fictif : 13h15, arrivée prévisionnelle : 17h05

Le profilL’œil de Thierry Gouvenou, directeur de course

« Un départ et une arrivée dans la même ville comme lors de la première étape. Une façon un peu de compenser les transferts pour tout le monde : on va faire trois nuits dans le même hôtel. On a bien conscience que le passage de Châteauroux à Toulouse s’est fait très rapidement. C’est une étape qu’on a beaucoup retravaillé après l’édition 2024. On voulait éviter une nouvelle fois une journée totalement contrôlée. Le terrain est vallonné dans les 50 derniers kilomètres, avec notamment la côté de Pech David, avec des passages à plus de 20 %. Il ne reste que 8 kilomètres derrière, en descente, ça devrait éclaircir les rangs. »