Cet homme, un Australien, est dans un état critique à l’hôpital après avoir été mordu il y a plusieurs mois. Il s’agit du premier cas confirmé de lyssavirus de chauve-souris australien.

Les autorités appellent à la vigilance. Un Australien âgé d’une cinquantaine d’années, originaire de la Nouvelle-Galles du Sud est dans un état critique à l’hôpital après avoir contracté le premier cas confirmé de lyssavirus de chauve-souris australien, rapportent de nombreux médias dont The Guardian et le Daily Mail.

Après ce premier cas, le ministère de la Santé de la Nouvelle-Galles du Sud a exhorté les Australiens à éviter de toucher ou de manipuler les chauves-souris, qui peuvent propager le virus potentiellement mortel.

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L’homme avait été mordu plusieurs mois plus tôt

Keira Glasgow, directrice de la protection de la santé, a déclaré que le lyssavirus se transmet des chauves-souris infectées aux humains lorsque le virus présent dans la salive des chauves-souris pénètre dans le corps par une morsure ou une égratignure de chauve-souris. « C’est une situation très tragique. L’homme avait été mordu par une chauve-souris il y a plusieurs mois et avait reçu des soins suite à sa blessure », a-t-elle expliqué.

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« Une enquête plus approfondie est en cours pour comprendre si d’autres expositions ou facteurs ont joué un rôle dans sa maladie. Nous savons que 118 personnes ont dû subir une évaluation médicale après avoir été mordues ou griffées par des chauves-souris en 2024, mais il s’agit du premier cas confirmé du virus en Nouvelle-Galles du Sud et du quatrième cas en Australie », ajoute-t-elle.

« Il n’existe aucun traitement efficace »

Selon cette dernière, il est « incroyablement rare » que le virus se transmette aux humains, mais qu’une fois que les symptômes du virus commencent, « il n’existe aucun traitement efficace ». Le lyssavirus est un proche parent du virus de la rage. Le virus a été détecté chez des espèces de renards volants, de chauves-souris frugivores et de microchiroptères insectivores.

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Les personnes qui entrent en contact étroit avec des chauves-souris dans le cadre de leur travail, de leur bénévolat ou de leurs loisirs sont les plus à risque de contracter le virus. Il est conseillé à ceux qui manipulent et soignent les chauves-souris, aux vétérinaires, aux agents de la faune, aux explorateurs de grottes et aux travailleurs des lignes électriques de se faire vacciner contre la maladie. Le virus peut être diagnostiqué par des analyses de sang, de liquide céphalorachidien, de peau ou de tissus nerveux.