Une véritable transformation. Ce mercredi 2 juillet, lors de l’inauguration, l’ancienne escale Louvois s’est présentée sous un jour nouveau aux yeux des autorités. « Après avoir bien connu l’escale Louvois, je vois à quel point la lumière est bien rentrée dans ce bâtiment et combien ce dernier a été transformé », certifiait d’ailleurs Christophe Lucas, préfet maritime de la Méditerranée.

Le site sorti de terre en 1979, entièrement modernisé, doit permettre d’accueillir et d’accompagner au mieux la communauté militaire et civile de la Défense. Il bat désormais pavillon sous le nom d’escale Casabianca (1), un vaisseau composé de deux bâtiments de trois et neuf niveaux, capables d’accueillir plus de 1.300 personnes. Et ce, à deux pas de la gare et du centre-ville de Toulon.

« Lieu de vie de cohésion et de soutien »


Le chantier, estimé à 17 millions d’euros, a pris du retard en raison de la défection de prestataires.

Selon Hugues de la Giraudière, directeur général de l’Igesa, ce nouvel « hôtel premium » situé « au cœur de la première base navale d’Europe » a les atouts pour devenir « un lieu de vie, de cohésion et de soutien » de qualité dédié aux marins, militaires, civils de la Défense, à leurs familles, ainsi qu’à la tenue de divers évènements.

Depuis fin mai, les usagers peuvent en effet y retrouver cent chambres d’hôtel, quelques logements et studios, plusieurs bars et restaurants, un espace bien-être avec sauna et fitness, quarante places de parking, ainsi que de nombreuses salles de travail et de séminaire.

« Cette escale Casabianca est l’une des illustrations les plus frappantes du programme de rénovation du parc immobilier de l’Igesa », faisait valoir Christophe Mauriet, secrétaire général pour l’administration du ministère des Armées. Avant de compléter: « C’est aujourd’hui une façon de réinstaller ce lieu qui a tant de fonctions à remplir dans la garnison. »

« Pas un long fleuve tranquille »


Situé entre le parc des Lices, la gare et la préfecture, le Casabianca propose un emplacement central.

Du côté du boulevard Louvois, la satisfaction est d’autant plus forte que la coupe du ruban s’est longtemps fait attendre au sein du lieu de villégiature. « C’était un chantier d’envergure. Et il n’a pas été un long fleuve tranquille », reconnaissait volontiers Hugues de la Giraudière. Initialement prévue pour fin 2022, la réouverture de l’escale a subi des retards de travaux et les défections de plusieurs prestataires, ce qui explique ce retard de deux ans et demi.

Or, aujourd’hui, après quatre ans de chantier, l’essentiel est là. Le nouvel outil « multifonctionnel » à 17 millions d’euros est bel et bien opérationnel. Et l’Igesa compte à présent accueillir de nombreux passagers dans son beau vaisseau « premium ».

1. En hommage au sous-marin ayant rallié la France libre en 1942.