Par
Isabelle Villy
Publié le
3 juil. 2025 à 19h13
Choux éclatés, salades broyées… le passage de l’orage, mercredi 25 juin, à Buchy, près de Rouen (Seine-Maritime) n’a pas épargné les parcelles des Jardins Bucheois. Le président, Patrick Anselin, ne cachait pas sa tristesse, samedi 28 juin, à l’occasion des traditionnelles portes ouvertes, pour lesquelles une centaine de personnes étaient présentes.
« Cela m’a fait mal au cœur »
« On avait pourtant tout préparé pour présenter de beaux jardins à l’occasion des portes ouvertes. Quand j’ai entendu l’orage, mercredi, j’appréhendais au matin de venir voir les jardins. Et j’avoue que cela m’a fait mal au cœur de voir l’état des différentes parcelles », confie Patrick Anselin. La grêle portée par les rafales violentes a en effet tout saccagé sur son passage.
Une centaine de convives est venue profiter d’un repas champêtre. ©Isabelle VILLY
« Pour l’instant, on va tout laisser en l’état, on va laisser faire la nature pour voir si des choses peuvent repartir. On arrachera au fur et à mesure ce qui ne repart pas. Mais pour les oignons, les salades, c’est fichu. Les pommes de terre vont peut-être pouvoir être récoltées, mais elles ne seront pas très grosses. On a un espoir pour les courgettes et pour les betteraves », détaille le président, qui a pour sa part eu la chance que sa serre soit en double épaisseur, empêchant les grêlons de détruire ses plants de tomate. Mais ailleurs, c’est la désolation.
Pas question pour autant de se laisser abattre : les 32 jardiniers qui cultivent les 41 parcelles des Jardins Bucheois comptent bien rester positifs, à l’image du maire Joël Lefebvre, qui a d’ailleurs indiqué que la Fédération départementale, à laquelle l’association est affiliée, va apporter une aide financière au regard des dégâts subis.
Reconstruire et replanter après l’orage
Le sénateur Patrick Chauvet, toujours présent pour les portes ouvertes, a constaté pour sa part que ce type d’épisode météorologique « ramène à l’humilité. Cela me fait penser aux arboriculteurs qui peuvent perdre toute une récolte pour un point de gel », constatant que cet orage est effectivement tombé au pire moment, alors que les cultures sont en pleine croissance.
Mais l’élu a, lui aussi, préféré regarder l’avenir sous un meilleur angle, soulignant que « l’orage passé, on peut reconstruire et replanter ».
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