L’ex-patron de l’OL y dénonce la gestion environnementale de la majorité écologiste lyonnaise, dans un ton toujours aussi offensif, sans pour autant officialiser une quelconque candidature aux municipales de 2026.
« Lyon suffoque. Ce 2 juillet, un nouveau pic de pollution à l’ozone frappe la métropole : plus de 180 µg/m³, air irrespirable, restrictions de circulation. En pleine canicule, notre ville étouffe. Ce n’est plus une exception : c’est devenu la norme », écrit-il en ouverture de sa publication.
Jean-Michel Aulas reproche à l’exécutif local de ne pas prendre la mesure du problème : « Que fait la majorité écologiste ? Plutôt que de végétaliser, elle bétonne. Plutôt que d’isoler les bâtiments anciens, elle investit dans des structures métalliques qui aggravent les îlots de chaleur. Résultat : plus de chaleur, plus de pollution, moins de solutions. »
Le fondateur de Cegid s’appuie sur des chiffres comparatifs pour appuyer sa critique : « Lyon ne compte aujourd’hui que 8 m² d’espaces verts par habitant, contre 30 m² à Paris… et 130 m² à Marseille. Malgré ce déficit, aucune politique sérieuse de désimperméabilisation ou de verdissement n’est lancée à grande échelle. »
Et de conclure : « Les Lyonnais n’attendent pas des postures. Ils veulent une écologie de résultats, plus rigoureuse, plus cohérente. J’aurai l’occasion d’y revenir, y compris en m’appuyant sur des solutions portées par Team for the Planet : une approche qui parle peu, mais qui agit, rassemble… et obtient des résultats. »
Malgré cette nouvelle prise de position très politique, Jean-Michel Aulas ne s’est toujours pas exprimé officiellement sur une possible candidature à la mairie de Lyon en 2026.
En réponse, Fabien Bagnon, vice-président (EELV) de la Métropole de Lyon chargé de la voirie et des mobilités actives, défend le bilan des exécutifs écologistes : « La pollution de l’air a baissé sous notre mandat », assure ce dernier.
Il précise également que « 180 000 arbres et arbustes ont été plantés en cinq ans, (contre 24 000 sous le précédent mandat) », et met en avant les efforts en matière de sol et de végétalisation : « 400 hectares ont été désimperméabilisés, soit l’équivalent de dix fois la totalité du parc OL. »