Cette année 2025 a comme un goût de neuf pour le cirque Pinder. Il s’agit en effet de sa première tournée sans animaux sauvages , alors que leur utilisation pour des spectacles itinérants sera interdite d’ici 2028. « On a souhaité prendre un peu d’avance sur la loi », assure Pierre Galibert, attaché de presse auprès du cirque. Et c’est aussi un itinéraire duquel sont absentes les stations balnéaires, qui sont pourtant des destinations privilégiées des circassiens.
Avant d’arriver à Eckbolsheim pour une première représentation le samedi 5 juillet sur le parking du Zénith, le cirque est notamment passé par Belfort et Mulhouse et poursuivra sa route en s’arrêtant à Épinal, Nancy et Metz. « Nous avons fait le choix de rester dans les terres car tout le monde n’a pas la chance de quitter son domicile », explique Pierre Galibert. De quoi permettre au cirque de conquérir un public large et en demande de ce type d’événements, alors que cela fait 8 ans que la maison Pinder ne s’était plus arrêtée à Strasbourg.
Sur la route du succès
Une recette qui s’avère payante pour les circassiens, avec déjà plus de 320 000 entrées depuis le début de la tournée à Toulouse le 15 février. Pour l’étape strasbourgeoise , qui se tiendra du 5 au 13 juillet, 17 représentations sont au programme. Avec une capacité maximale de 1 650 places par spectacle et un excellent taux de remplissage depuis le début de l’édition 2025 (plus de 90 %), Pierre Galibert espère voir défiler plus de 28 000 spectateurs strasbourgeois. « Je pense que ce succès s’explique par le fait qu’on est tous accrochés à nos écrans, qu’on vit beaucoup de choses par procuration. Alors quand on propose du spectacle vivant, ça marque les gens ! Et le bouche à oreille fonctionne très bien », analyse l’attaché de presse, lui-même passionné d’arts du cirque.
Parmi les nombreux numéros réalisés dans chaque représentation, certaines figures sont des prouesses humaines et sportives, à l’image du « triple saut périlleux du trapéziste ou du salto arrière du fildefériste ». En plus de ces démonstrations spectaculaires, chaque représentation verra défiler des clowns musiciens, des voltigeurs, un cerceau aérien, un numéro d’équilibre sur un Rubik’s Cube géant ou encore un numéro d’humour assuré par un ventriloque. « Le rire appelle le rire », commente Pierre Galibert, bien conscient que l’humour est aussi un vecteur clé de la réinvention de l’art circassien à l’aube de l’interdiction des animaux sauvages.
Première représentation du cirque Pinder le samedi 5 juillet à 14 heures, parking du Zénith, Eckbolsheim. Chapiteau climatisé. Infos, dates et réservations sur www.cirquepinder.com