« Risque-t-on de se retourner facilement ? » C’est la première question que pose Cécile, 42 ans, qui n’a jamais pratiqué de kayak. En arrivant sur le stade nautique olympique de Vaires-sur-Marne (Seine-et-Marne), on voit d’abord un grand lac plat, paisible, sur lequel pagaient des groupes scolaires, en paddle ou en canoë biplace. Des particuliers louent un catamaran, d’autres des planches à voile. L’eau est à 25 °C, il fait chaud.

Derrière les hautes herbes, après le café qui fait aussi office d’accueil, se cache une mini-rivière artificielle. Un cours d’eau dit « de perfectionnement », au débit moyen de 8 m3/seconde. De loin, rien d’impressionnant. De près, le bruit et le roulis des vagues des six obstacles impressionnent les plus jeunes, d’une douzaine d’années. Pas de panique, les moniteurs diplômés ne lâchent jamais personne sans consignes de sécurité et conseils techniques.