Alors que les violences se multiplient dans les piscines municipales en France, la situation ne semble pas mieux en Allemagne. Pour le début de l’été, la ville de Büren, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, a dévoilé de nouvelles affiches d’une campagne contre les attouchements sexuels dans les piscines municipales.
Problème : l’une des affiches fait particulièrement réagir. On peut y voir une femme blanche aux cheveux roux représentée en train de toucher les fesses d’un jeune homme racisé, en situation de handicap. D’autres illustrations montrent également des hommes blancs en train d’agresser des femmes de couleur.
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Un tollé jusqu’en France
Des internautes n’ont pas tardé à dénoncer une représentation tronquée de la réalité. « Voici comment l’administration « woke » imagine les problèmes des piscines extérieures allemandes. Cette déformation éhontée des faits devrait faire comprendre à tout le monde ce qui se passe dans notre pays », écrit un utilisateur allemand sur X.
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En France également, plusieurs internautes ont commenté la campagne de communication. « En Allemagne, ils viennent de pulvériser le plafond d’hypocrisie » ou encore « Une piscine publique est désormais ornée d’affiches avertissant les femmes blanches de ne pas saisir les fesses de garçons à la peau foncée et portant des prothèses… On a perdu la tête », peut-on ainsi lire parmi de nombreuses réactions.
Un autre internaute ironise en évoquant les récentes fermetures de piscines en France en raison de l’insécurité : « Mon fou rire du jour… Ça doit être pour ça que les piscines alsaciennes sont aussi fermées. »
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Face au tollé, la mairie de Büren a présenté ses excuses et assuré qu’elle n’avait pas pour but de « réinterpréter la culpabilité » des agresseurs. La mairie a également réaffirmé son combat contre les violences sexuelles, et ce, « quels qu’en soient les auteurs ».
Agressions de mineures dans une piscine
Cette campagne intervient d’ailleurs alors qu’une série d’agressions sexuelles a eu lieu à Gelnhausen en Allemagne, relaie Le Figaro. Le 22 juin dernier, huit jeunes filles mineures, âgées de 11 à 17 ans, ont été victimes d’attouchements sexuels commis par quatre réfugiés syriens majeurs.
Le maire de la ville, Christian Litzinger, avait tenté de calmer la situation en réfutant la dangerosité de certains migrants. L’élu social-démocrate avait alors évoqué la canicule : « Par forte chaleur, les esprits peuvent parfois s’échauffer. » Pas de quoi éteindre la polémique…