Les faits pour lesquels un prêtre lyonnais a été jugé ce vendredi remontent à 2021.

D’autres, qu’il a avoués, étaient prescrits, ou bien les victimes n’ont pas été retrouvées ou n’ont pas souhaité porter plainte.

Le 1er novembre 2021, jour de la Toussaint, ce curé de la paroisse du Bienheureux Antoine Chevrier dans le 7e arrondissement de Lyon avait filmé un paroissien qu’il connaissait bien alors qu’il se trouvait aux toilettes. L’homme âgé d’une trentaine d’années avait remarqué le téléphone du curé et avait mis fin au dispositif voyeuriste.

Suspendu de ses fonctions de prêtre, le suspect travaille désormais dans un club de sport et revendique son homosexualité qu’il refoulait jusqu’à présent.

Plutôt qu’un procès au tribunal correctionnel de Lyon, il a accepté de participer à une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité durant laquelle il a écopé de 8 mois de prison avec sursis pour « atteinte à l’intimité de la vie privée par fixation, enregistrement ou transmission de l’image d’une personne présentant un caractère sexuel » selon le Progrès.