À tout juste 21 ans, Adama Bal a décidé de franchir un nouveau cap en rejoignant la SIG Strasbourg. Formé entre la France et les États-Unis, passé par des structures prestigieuses et déjà international chez les jeunes, le nouveau meneur-arrière alsacien déborde d’ambition. Pour sa première expérience professionnelle, il veut s’affirmer, faire vibrer le Rhenus… et montrer à la SIGArmy qui il est vraiment.
Bienvenue à Strasbourg, Adama ! Comment s’est passée ta signature à la SIG Strasbourg ?
A.B. : « Ma signature s’est faite assez rapidement. J’étais encore aux États-Unis pour le « Draft Process », mais j’étais blessé durant toute cette période, ce qui m’a obligé à prendre une décision. Soit j’attendais septembre pour tenter un « two-way contract » ou une place en G-League, soit je rentrais en France pour trouver un bon projet. Et pour moi, il n’y a pas vraiment eu de débat : je voulais rentrer. C’était, selon moi, la meilleure décision.
Une fois cette décision prise, mon agent et moi avons été contactés par plusieurs clubs français, mais Strasbourg s’est rapidement imposé comme la meilleure opportunité à court et moyen terme. »
Pour ceux qui ne te connaissent pas encore très bien, comment tu te définirais, sur et en dehors du terrain ?
A.B. : « Sur le terrain, je suis un créateur. J’aime construire le jeu, impliquer mes coéquipiers, mais aussi prendre mes responsabilités en attaque. Je suis un joueur agressif, déterminé, qui veut avoir un vrai impact sur le match. En dehors du terrain, je suis quelqu’un de très souriant, facile à vivre. J’aime m’intégrer dans un groupe, créer des liens, m’impliquer dans la vie collective. »
« À 21 ans, j’ai déjà une vraie expérience de vie, et j’ai connu le très haut niveau très tôt. »
Tu es passé par des structures de formation prestigieuses et tu as connu plusieurs expériences à l’étranger. Qu’est-ce que cela t’a apporté ?
A.B. : « Honnêtement, ces étapes m’ont d’abord construit en tant qu’humain, avant même de parler du joueur. J’ai beaucoup grandi personnellement. Ce que j’ai vécu, peu de jeunes de mon âge l’ont traversé : partir à l’étranger, m’adapter à différentes cultures, vivre dans des environnements très exigeants.
À 21 ans, j’ai déjà une vraie expérience de vie, et j’ai connu le très haut niveau très tôt. J’ai appris ce que signifiait l’exigence au quotidien. Et sur le plan sportif, cela m’a permis de progresser vite, d’apprendre auprès des meilleurs. C’est un bagage que je vais continuer d’utiliser pour la suite de ma carrière. »
Tu es encore jeune, mais avec déjà un certain vécu. Qu’as-tu envie de montrer ici, à la SIG Strasbourg ?
A.B. : « J’ai envie de prouver mes capacités. En France, je suis encore un joueur assez méconnu, et je veux montrer au club, aux supporters, qui je suis vraiment, en tant que joueur, mais aussi en tant que personne. J’ai hâte de faire découvrir mon jeu, mon énergie, et d’apporter un vrai impact sur le terrain. »
« Mon but, c’est d’être un moteur pour l’équipe et de me battre
pour le collectif à chaque match. »
Comment tu décrirais ton style de jeu ? Et ton rôle idéal ?
A.B. : « Je me vois comme un « playmaker », un créateur balle en main. J’aime prendre des décisions, marquer, distribuer… Je suis un joueur complet offensivement : je peux shooter, provoquer des fautes, driver, faire jouer les autres. Mon but, c’est d’être un moteur pour l’équipe et de me battre pour le collectif à chaque match. »
Y a-t-il un joueur, NBA ou autre, qui t’inspire particulièrement ?
A.B. : « Aujourd’hui, je regarde un peu tout. Être aux États-Unis m’a permis de suivre beaucoup de matchs en direct, d’analyser tous types de joueurs, à tous les postes. J’essaie de m’inspirer de ce que chacun fait de bien. Mais si je devais en citer un, en grandissant, j’étais un grand fan de Rajon Rondo. C’était vraiment mon joueur préféré. »
Tu as porté les couleurs de l’Équipe de France en U16 et U20. Qu’est-ce que ça représente pour toi ?
A.B. : « Beaucoup de fierté. Les deux campagnes ont été riches en émotions. En U16, on est allés jusqu’en finale, même si on l’a perdue. L’année suivante, on a été champions d’Europe. Ce sont des souvenirs qui resteront gravés à vie. Porter le maillot bleu, représenter son pays, c’est quelque chose de très fort. »
Tu fais partie d’une génération très suivie. Est-ce que ça t’a mis une certaine pression ?
A.B. : « Non, pas de pression. Au contraire, c’était valorisant. Ça m’a donné confiance. Je suis fier de faire partie d’une génération reconnue pour son talent. Être identifié comme un joueur à suivre, c’est motivant et ça pousse à toujours donner le meilleur. »
« Strasbourg a toujours été un club que je voyais comme une place forte du championnat. »
Qu’est-ce qui t’a motivé à signer à la SIG Strasbourg ?
A.B. : « Le projet sportif, les dirigeants, les coachs… Et surtout, le club en lui-même. Je suis originaire du Mans, donc j’ai grandi en suivant la Betclic ÉLITE. Strasbourg a toujours été un club que je voyais comme une place forte du championnat. Il y a une vraie histoire, une vraie ambiance, une grosse communauté de fans. C’est ce qui m’a séduit. »
Quels sont tes objectifs personnels cette saison ?
A.B. : « C’est ma première année professionnelle en France, donc l’objectif est clair : m’établir, m’affirmer, et aider l’équipe un maximum. Et surtout : prendre du plaisir sur le terrain. C’est un vrai retour aux sources pour moi. »
Et collectivement, qu’aimerais-tu vivre avec ce groupe ?
A.B. : « Vivre une belle saison. Je veux qu’on soit un groupe soudé, ambitieux. J’aimerais qu’on aille chercher la Leaders Cup, qu’on soit performants en Coupe de France et en championnat. Et surtout, vivre une belle aventure humaine avec l’équipe tout au long de l’année. »
Un dernier mot pour la SIGArmy ?
A.B. : « Venez nombreux nous supporter ! On aura besoin de vous toute la saison et on fera tout pour vous le rendre sur le terrain. On a hâte de vivre tous ces moments avec vous au Rhenus. »