Le week-end dernier, un premier rassemblement avait eu lieu, également sur la place de la République à Paris, à l’initiative des Écologistes et de la France insoumise. Mais le PS n’avait pas souhaité s’y joindre.

La justice «n’a jamais été aux mains de la gauche», et elle a condamné «de la même façon des socialistes, des communistes, des Insoumis», a déclaré samedi le premier secrétaire du PS Olivier Faure, lors d’un rassemblement à Paris pour défendre «l’Etat de droit».

Des syndicats et des associations de la société civile appelaient à des rassemblements en France pour défendre «la démocratie» et l’«Etat de droit», après les attaques contre la justice ayant suivi la condamnation de Marine Le Pen le 31 mars.

«La semaine dernière, nous avons interrogé le monde syndical et notamment le monde de la magistrature qui ne voulait pas qu’il y ait un face à face entre d’un côté ceux qui défendaient la décision de justice et de l’autre côté ceux qui la critiquaient. Et donc ne pas laisser penser que la justice était aux mains de la gauche, ce qu’elle n’est pas», a déclaré Olivier Faure.

«Tyrannie des juges»

Le week-end dernier, un premier rassemblement avait eu lieu, également sur la place de la République à Paris, à l’initiative des Écologistes et de la France insoumise. Mais le PS n’avait pas souhaité s’y joindre et avait appelé de ses vœux l’organisation de manifestations à l’appel de syndicats et d’associations.

La condamnation de la leader du Rassemblement national Marine Le Pen à une peine d’inéligibilité de 5 ans, applicable immédiatement, a déclenché des critiques contre les juges, à droite et à l’extrême droite. Le RN a dénoncé une «tyrannie des juges» et s’en est pris au «système» qui voudrait l’éliminer de la présidentielle de 2027, tandis que le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a affirmé qu’il y avait des «juges rouges» en France.

Parmi les organisateurs des rassemblements samedi figurent notamment SOS Racisme, France Terre d’asile, la Ligue des droits de l’Homme, la Cimade, SOS Homophobie, Oxfam, Greenpeace ou encore la CGT et Solidaires. «Il n’y a pas de démocratie sans pouvoir et contre-pouvoirs. La justice en fait partie (…) Moi, je ne veux pas devenir Américain, je ne veux pas vivre sous l’emprise du trumpisme», a encore déclaré le patron du PS.

 »
data-script= »https://static.lefigaro.fr/widget-video/short-ttl/video/index.js »
>