Lee Rawlinson, marathonien et père de deux enfants, pensait simplement souffrir de fatigue ou de stress. Pourtant, une douleur persistante cachait un mal bien plus grave. Diagnostiqué tardivement, il vit désormais avec un cancer du pancréas en phase terminale. À travers son témoignage, il espère alerter sur les signaux discrets que le corps envoie.

Le cancer du pancréas est l’un des plus redoutables, en raison de ses symptômes souvent discrets. Lee Rawlinson, un sportif accompli, en fait aujourd’hui la douloureuse expérience. À 51 ans, malgré une hygiène de vie irréprochable, il découvre trop tard la maladie. Une douleur dans le bas-ventre, jugée sans gravité, a précipité sa vie dans une course contre la montre. À travers son témoignage, il met en garde contre ces signes qu’on choisit trop souvent d’ignorer. Car parfois, même une gêne anodine cache une urgence vitale.

Piège silencieux d’un symptôme banal Le marathonien piégé par une douleur ignorée

Lee Rawlinson menait une vie saine. Non-fumeur, actif, adepte de la course à pied, il incarnait la vitalité. Pourtant, début 2024, une douleur abdominale surgit. « Je pensais que c’était dû au stress ou à la course », dit-il. La gêne persiste, mais il minimise. Cette douleur sourde, localisée dans le bas-ventre, aurait dû alerter. Mais sa condition physique l’a trompé : en l’absence d’autres signes, il attend. Des mois passent, jusqu’à ce que la douleur irradie dans le dos. Trop tard : la tumeur s’était déjà propagée.

Le cancer du pancréas avance souvent masqué

Ce type de cancer est souvent surnommé « le tueur silencieux ». Et pour cause : dans 80 à 90 % des cas, il est détecté trop tard, souligne Modes&Travaux. Ses symptômes diffus sont souvent confondus avec des troubles digestifs ou des douleurs musculaires. Chez Lee, seul l’inconfort persistant était présent. Mais cette douleur était déjà le signe d’une pathologie grave. En septembre 2024, le scanner révèle une tumeur pancréatique métastasée au foie, inopérable. Une sentence brutale, que rien ne laissait prévoir… sinon ce signal discret trop longtemps ignoré.

L’alerte vitale pour des milliers de patients

« Je n’ai pas réagi assez tôt. Je pensais que ça passerait ». Ces mots de Lee résonnent douloureusement. Et pourtant, ils reflètent le comportement de milliers de malades. Le retard de diagnostic est le principal obstacle à la survie face au cancer du pancréas. Avec moins de 8 % de taux de survie à cinq ans, la maladie laisse peu de chances une fois avancée. Lee, aujourd’hui en phase terminale, partage son histoire dans l’espoir que d’autres prêtent attention à ce que leur corps exprime silencieusement.

Agir tôt pour changer son destin Les signaux corporels à ne jamais négliger

Les experts sont formels : certaines douleurs doivent alerter. Une gêne persistante, même discrète, doit être examinée. Parmi les signes à surveiller : douleurs abdominales ou dorsales, perte de poids rapide, fatigue intense, urines foncées, selles décolorées, ou jaunisse. Un seul de ces symptômes, surtout s’il persiste, peut être le signe d’un cancer en développement. Il faut alors consulter sans attendre. Dans le cas de Lee, seule la douleur était là. Mais elle suffisait déjà à révéler un danger.

Préserver l’espoir malgré le pronostic

Conscient de l’issue, Lee a choisi d’agir autrement. Pour ses enfants, pour les autres. Il a emmené sa famille en Laponie, créé des souvenirs inoubliables. Il partage son quotidien, ses doutes, ses regrets sur les réseaux. Son témoignage bouleversant trouve un large écho. « Une douleur ignorée peut détruire une famille entière », dit-il. À défaut de vaincre la maladie, il transforme son histoire personnelle en message collectif. Une leçon d’humilité et de courage que chacun devrait entendre. Rappelons que ces dernières années, le nombre de cas a explosé et des chercheurs ont dévoilé les raisons.

Message de prévention pour sauver des vies

Le cancer du pancréas est l’un des cancers les plus meurtriers, mais aussi l’un des plus méconnus. Les spécialistes plaident pour une prise de conscience générale. Chaque douleur persistante mérite une attention. Chaque mois gagné sur le diagnostic peut faire la différence. Le parcours de Lee nous rappelle qu’aucun corps n’est invincible. Et que même chez un sportif accompli, une anomalie minime peut cacher le pire. Écouter son corps, c’est aussi se donner une chance de vivre.