Adoptée par acclamation à l’issue de l’UNOC, elle a nécessité un vote par l’Assemblée générale de l’ONU, à la demande des Etats-Unis. Absents à Nice, ils ont voté contre.

Cent-soixante-deux voix pour, une contre, et aucune abstention. « L’Assemblée générale a fait sienne la déclaration politique de la Conférence sur l’océan qui consacre une gouvernance multilatérale de l’océan », s’est félicité l’ONU. 

« Cette mise aux voix a été déplorée par de nombreuses délégations à commencer par la France, co-hôte de la conférence aux côtés du Costa Rica », ont précisé les Nations unies dans un communiqué de presse.

Les Etats-Unis se sont justifiés en expliquant que la déclaration politique mettait trop fortement l’accent sur l’ODD 14 (Objectif de développement durable n°14), qui vise à protéger et utiliser de façon durable les océans et les ressources marines et qui fait partie du Programme 2030 des Nations unies, un ensemble de 17 objectifs mondiaux pour un développement durable adopté par la communauté internationale en 2015. 

Un programme aujourd’hui rejeté par l’administration Trump, au motif que ses objectifs imposent des contraintes ou des politiques internationales qui ne correspondent pas à ses priorités nationales. 

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