Sous une pluie battante et dans une atmosphère de chaos, Scott Ruskan, membre des gardes-côtes âgé de 26 ans, s’est distingué lors de sa toute première mission, en sauvant 165 personnes au camp pour jeunes filles Camp Mystic, ravagé par les inondations catastrophiques qui ont fait au moins 100 morts au Texas, dont 28 enfants.
Basé à Corpus Christi, ce garde-côte a été réveillé dans la nuit du 4 juillet par des coups à sa porte : il était appelé d’urgence en renfort près de San Antonio. La mission était simple sur le papier, mais vertigineuse dans les faits : évacuer plusieurs centaines de jeunes filles piégées dans un camp d’été chrétien le long de la rivière Guadalupe, en crue.
« Une expérience crispante »
Avec son équipe, il a embarqué à bord d’un hélicoptère vers 7 heures du matin, mais le trajet jusqu’au camp, situé près de Hunt, a duré près de six heures à cause d’une météo apocalyptique. « Une expérience crispante », a-t-il confié au New York Times.
A leur arrivée à Camp Mystic, ils ont découvert un décor apocalyptique : plus de 750 enfants étaient présents dans le camp lors des intempéries. Près de 200 personnes devaient être évacuées immédiatement. Deux zones d’atterrissage ont été improvisées sur un terrain de tir à l’arc et un terrain de foot, où une douzaine d’hélicoptères, dont certains de la Garde nationale, se sont relayés.
During the first rescue mission of his career, Rescue Swimmer Scott Ruskan directly saved 165 individuals.
The Department of Homeland Security applauds the 65 Aircrew members for their heroism and bravery, including Lt. Ian Hopper, Lt. Blair Ogujiofor, and Flight Mechanic Seth… pic.twitter.com/CZ7BY3xo9x
— Homeland Security (@DHSgov) July 7, 2025
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J’accepteSymbole de l’élan de solidarité et du courage
Pour gagner de la place dans l’hélicoptère, Scott Ruskan a pris une décision audacieuse : rester au sol. « Je me suis dit que je pourrais être bien plus utile sur place », a-t-il expliqué au New York Times. Il est devenu le principal coordinateur des évacuations, assurant à la fois le tri des personnes à secourir et leur soutien émotionnel.
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« Les enfants étaient en pyjama, parfois avec une seule chaussure. Trempés, frigorifiés, épuisés. Et ils cherchaient leurs amies », a-t-il raconté au quotidien. « Tous vous regardent, terrifiés, en attendant une forme de réconfort, quelqu’un pour les sauver. » Au fil des évacuations, Scott Ruskan a parfois porté deux enfants en même temps, les installant dans l’hélicoptère avant de revenir chercher les autres.
Au-delà des chiffres, l’histoire de Scott Ruskan est devenue l’un des symboles de l’élan de solidarité et du courage qui s’est manifesté au cœur de ce drame.