Par
Fabien Massin
Publié le
8 juil. 2025 à 8h00
La fin d’étape Amiens-Rouen du Tour de France, mardi 8 juillet 2025, s’annonce prometteuse sur le plan sportif, avec une succession de difficultés à l’approche de la capitale normande (côte Jacques Anquetil, côte de Belbeuf côte de Bonsecours). Puis à Rouen (Seine-Maritime) même, avec le passage avenue de la Grand-Mare et par la remontée rampe Saint-Hilaire/avenue Georges-Métayer/rue Francis-Yard), et ses pics de pente à 15 %. Modestement, nous avons voulu tester la dernière partie du parcours, au départ de la place Saint-Hilaire. Info ou rappel pour ceux qui ne connaîtraient pas Rouen : ville de falaises et de coteaux, ça monte (et fort !).
Redoutable rue Francis-Yard
J’effectue cette infime partie du Tour de France avec mon vélo à assistance électrique de marque Gitane, qui a derrière lui déjà quelques années et des milliers de kilomètres au compteur. Alors oui c’est de la triche mais je n’ai que ça sous la main et l’exercice avec un vélo somme toute bien lourd ne s’annonce pas forcément des plus aisés.
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D’emblée sur la rampe Saint-Hilaire ça monte, mais doucement. Ça se corse après le virage, avenue Georges-Métayer, mais pas de problème, je grimpe sans encombres, à très faible allure cela dit. Une difficulté — et une curiosité — intervient avant d’atteindre le cimetière monumental : un virage serré sur la gauche par le passage Lamartine. Un passage très court avant d’entamer la redoutable rue Francis-Yard. Bon, là je suis obligé de m’arrêter à un stop, ce ne sera pas le cas pour les coureurs, mais je suis curieux de voir comment le peloton s’engagera dans ce virage.
Descente de 1500 mètres à 8 %
Après le stop, et bien le démarrage en côte est rude, pas facile de repartir. Là il faut pédaler fort, mon souffle s’accélère, et je l’avoue, quelques mètres avant d’atteindre le sommet, je pose pied à terre. Je reprends mes esprits (et mon souffle) et arrive sur plat, ouf ! Ici commence une promenade dans la commune de Bihorel, par les rues de la République, de la Libération, Carnot, du Docteur Caron et enfin Philibert-Caux pour rejoindre la route de Neufchâtel.
Un panneau indique que nous nous trouvons au-devant d’une descente de 1 500 mètres à 8 %. Encore un tronçon prometteur le jour de la course. Enfin pour moi c’est relâche tout en contemplant la jolie vue sur l’agglo rouennaise. La fin de course ne présente pas de difficultés, si ce n’est une petite côte rue Louis-Ricard avant un finish boulevard de Verdun jusqu’à la place du Boulingrin.
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