Auteur d’un contre-la-montre solide mais sans éclat sur la 5ᵉ étape du Tour de France, Geraint Thomas (INEOS Grenadiers) a analysé avec lucidité les subtilités d’un parcours usant et exigeant. 31e à l’arrivée à plus de 2’30 du vainqueur du jour, Remco Evenepoel (Soudal Quick-Step), le Gallois a déjà concédé plus de 10 minutes aux principaux protagonistes du classement général. Si le vainqueur du Tour de France 2018 ne jouera pas le maillot jaune pour son dernier Tour, il ne prend pas moins de plaisir et profite de ses derniers tours de roues sur les routes françaises.
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« Le sport se développe toujours »
Comme beaucoup d’autres, Geraint Thomas a salué l’ambiance présente sur le bord des routes de Caen pour ce contre-la-montre : « L’atmosphère était incroyable, et un contre-la-montre sur le Tour, c’est typique, c’est ce à quoi on pense quand on imagine un contre-la-montre sur le Tour. Des plaines ouvertes, des drapeaux qui flottent, des fans fous… Ca m’avait manqué. C’est pas très différent de quand j’ai fait la reconnaissance, c’est plus les virages, ils sont un peu plus serrés quand tu vas plus vite. Pour être honnête, quand j’ai fait la reco, ce n’était pas comme en 2018. C’est un contre-la-montre difficile, la route agrippe et même au retour, ça va vite mais il faut toujours appuyer. C’est plus difficile que ça en a l’air sur le profil. Je fais les mêmes chiffres qu’en 2018 mais c’est le sport, il se développe toujours, avec l’innovation, l’entraînement, la nourriture, on en parle beaucoup, mais je pense que si tu ne progresses pas, tu recules. »
Tour de France – Classement de la 5è étape Tour de France – Classement général provisoire après la 5è étape