“Il n’y a guère de suspense”, rassure Le Soir. Le jeudi 10 juillet ne sera pas le dernier jour d’Ursula von der Leyen à la tête de l’UE. La présidente de la Commission européenne, qui dirige l’exécutif communautaire depuis 2019, affrontera dans deux jours sa première motion de censure, mais celle-ci n’a que très peu de chances d’aboutir.
“C’est un eurodéputé roumain d’extrême droite, Gheorghe Piperea, qui a lancé cette motion pour fustiger le manque de transparence de la cheffe de la Commission dans le ‘Pfizergate’ [l’affaire des SMS échangées par von der Leyen avec le directeur général de Pfizer pendant la crise du Covid]”. Or “si les Patriotes [où siège le RN de Jordan Bardella] voteront la censure, tout comme l’Europe des nations souveraines [avec l’AfD], le groupe politique ECR [où siège le parti de Giorgia Meloni] est divisé”, détaille le média belge. L’extrême droite n’est donc pas compacte, et, de toute façon, “seule, elle ne parviendrait pas à renverser von der Leyen”, note le quotidien francophone. Mais ce n’est pas pour autant que la présidente de la Commission va passer une semaine tranquille.
Réuni en séance plénière, lundi 7 juillet, le Parlement européen a déjà tenu un premier débat sur la motion, durant lequel, les libéraux et les socialistes, qui font pourtant pa